I. Définition
Une suite est arithmétique s’il existe tel que :
Le nombre est appelé raison de la suite.
Exemple : La liste des entiers naturels non nuls : (avec ) est la suite arithmétique de premier terme et de raison .
Méthode :
Pour établir qu’une suite est arithmétique, on peut conjecturer en calculant , puis . Si on obtient à chaque fois le même nombre réel (la raison), alors la conjecture semble vraie. Mais il reste à le démontrer !
On calcule ensuite dans le cas général la différence entre deux termes consécutifs : , et on établit ainsi que cette différence est constante.
II. Terme général d’une suite arithmétique
Propriété :
Si l’on connaît la raison de la suite ainsi qu’un terme (ici, on prend le terme de rang ), alors nous pouvons calculer n’importe quel terme à partir de la formule suivante :
Remarque : dans la parenthèse devant la raison, apparaît tout simplement la différence des indices et
En particulier :
Si , on a :
Si , on a :
Démonstration :
Soit une suite arithmétique de raison et de premier terme .
On a alors :
Exemple :
Soit une suite arithmétique de raison et de premier terme .
Alors, pour tout entier naturel : .
III. Sens de variation
Propriétés :
Soit une suite géométrique de raison .
Si r > 0, alors la suite est strictement croissante.
Si r < 0, alors la suite est strictement décroissante.
Si , alors la suite est constante (stationnaire).
IV. Somme des premiers termes
En particulier, si , il y a termes, et alors :
Exemple :
La somme des premiers entiers naturels est donnée par :
Démonstration :
Soit la somme des premiers entiers :
Écrivons cette somme dans l'ordre inverse :
En additionnant ces deux écritures membre à membre :
On remarque qu'il y a termes égaux à , donc :
D’où : .
V. Comportement à l’infini
Propriétés :
Soit une suite arithmétique de raison .
Si r > 0, alors :
Si r < 0, alors :