Séries ES, S et technologiques • Compréhension orale
Corrigé
22
Oral
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Sujet d’oral • Espaces et échanges
compréhension orale • Séries ES, S, technologiques
> Après trois écoutes du document, rédigez un compte rendu en français.
Ce document a été réalisé par The Fulbright Commission Belgium le 24 août 2012. Vous le trouverez à l’adresse suivante :
https://www.youtube.com/watch v=Re0K9T9MsRU
Le titre
- Le titre pose une question : pourquoi étudier à l’étranger Annonce-t-il un débat, avec arguments pour et arguments contre
- Il convient aussi de se demander qui parle, et dans quel cadre.
- La première image permet d’effectuer certaines déductions : la personne qui parle apparaît sur un arrière-plan où s’inscrivent des mots (University, College) et un logo. On est donc dans une université. Les initiales ESL (English as a Second Language) sont cohérentes avec le titre du document. On peut imaginer que ce titre ne pose pas réellement une question qui fait débat, mais affirme d’emblée l’utilité d’étudier à l’étranger pour introduire les motifs de cette utilité.
Pour en savoir plus :
https://www.sacredheart.edu/academics/studyabroad/
1re écoute
Indices
- Une vignette nous indique rapidement l’identité de l’interlocutrice (Madeleine Monaghan) et sa fonction : directrice du département d’anglais de l’université qui, d’après son nom (Sacred Heart), est un établissement privé religieux.
- Madeleine Monaghan est la seule à parler, elle s’adresse à quelqu’un qui est hors champ. Elle parle lentement et clairement, mais on ne lui reconnaît pas un accent britannique.
Mots clés à repérer
International student I myself study abroad from Ireland Normandy France interviews job market degrees living in a different culture if English is not the first language to learn a second language.
Déductions
- Madeleine Monaghan parle d’elle-même (I myself), elle semble avoir étudié à l’étranger (study abroad). Comme elle mentionne l’Irlande et la Normandie, on peut imaginer qu’elle est irlandaise (ce que confirment son accent et son patronyme) et qu’elle a donc étudié en France. Les phrases if English is not the first language et to learn a second language confirment que l’on parle des étudiants non nativement anglophones.
- Les termes interviews, job market, degrees relient les études d’anglais au marché du travail. Living in a different culture : on parle bien de vivre à l’étranger, pas seulement d’étudier une langue.
2e et 3e écoutes
Mots et phrases clés par thèmes
- L’expérience personnelle de Madeleine Monaghan : I would recommend international student to study outside of the home country I participated myself in Study Abroad from Ireland I studied in Caen Normandy France in my resume my curriculum vitae it has always gotten me noticed in interviews and job applications more so than almost any other item.
- Se démarquer des autres sur le marché du travail : many people are coming to the job market today with degrees you do need to make yourself stand out a little bit more above the crowd a year of study abroad shows that you are willing to take on a challenge you’re willing to be open to living in a different culture
- Un défi enrichissant : it takes a lot of courage to move away from family in France an environment that you don’t know a lot about it says a lot for a person to study abroad if English is not the first language that’s particularly challenging a stressful environment it’s a pressure to learn a second language they have a lot of hurdles to overcome, quite an admirable event in one’s life to study abroad.
Déductions
- I participated myself in Study Abroad : en s’arrêtant un temps sur la construction de la phrase, on notera que Study Abroad est un groupe nominal, donc le nom d’un programme. Si study avait été ici un verbe, la locutrice aurait utilisé la forme studying après la préposition in.
- De par sa fonction, elle ne peut que recommander de faire des études à l’étranger (I would recommend to study outside of their home country quite an admirable event in one’s life to study abroad). Cela apporte un plus au CV (on my resume my curriculum vitae), ce qui a été le cas pour elle-même (it has always gotten me noticed in interviews and job applications more so than almost any other item), et c’est un avantage indéniable dans la recherche d’un emploi (you do need to make yourself stand out a little bit more above the crowd).
- Étudier à l’étranger est une sorte de défi (it takes a lot of courage, shows that you are willing to take on a challenge that’s particularly challenging) dans la mesure où c’est une expérience parfois difficile (a stressful environment they have a lot of hurdles to overcome) qui démontre des qualités personnelles (it says a lot for a person to study abroad you’re willing to be open to living in a different culture).
Correction
- Il s’agit d’une vidéo de la directrice du département des langues de l’université privée religieuse Sacred Heart interviewée par quelqu’un hors champ. La question qui lui a été posée avant les premières images semble porter sur les conseils qu’elle pourrait donner aux étudiants.
- La directrice expose les aspects positifs des études à l’étranger. Ses recommandations s’adressent à tous les étudiants du monde entier qui quitteraient leur pays pour poursuivre leurs études dans un pays anglophone.
- Elle témoigne tout d’abord de son expérience personnelle : originaire d’Irlande – comme elle le dit et comme le montre son accent – elle a, dans le cadre du programme universitaire Study Abroad, étudié à Caen et n’en a tiré que des avantages : la mention de ces études en France a été très remarquée dans son CV lors d’entretiens d’embauche ou de demandes d’emploi, bien plus remarquée que d’autres items de sa formation.
- Réaliser une année d’études à l’étranger est de fait un événement important dans un cursus, qui justifie qu’on franchisse les obstacles correspondants : c’est un moyen, selon elle, de se démarquer des autres candidats à l’emploi, dans la mesure où la majorité des étudiants arrivent maintenant sur le marché du travail munis de diplômes universitaires en effet cela en dit long sur le courage, la volonté et la capacité d’investissement de l’étudiant. Cela démontre que pour progresser l’étudiant a été prêt à quitter sa famille et l’environnement confortable de son pays afin de s’ouvrir à d’autres cultures, dans un environnement inconnu, d’autant plus stressant qu’il lui faut vite en apprendre la langue. Ces qualités ne peuvent que favoriser ce candidat-là aux yeux des recruteurs.