Tous les modèles climatiques le confirment : l’augmentation de la température moyenne de la Terre, depuis la révolution industrielle, est liée aux activités humaines (transport, déforestation, industrie, etc.).
I. Une responsabilité humaine attestée
Une vingtaine de modèles climatiques arrivent tous à la même conclusion : les activités humaines, depuis l’ère industrielle (1850), sont en majeure partie responsables du réchauffement planétaire.
Doc 1 Comparaison entre les températures observées (= mesurées) et les températures simulées par modèle
Source : GIEC 2001
Ces modèles indiquent aussi que plus les émissions de gaz à effet de serre seront élevées, plus le système Terre réagira de façon exponentielle.
Le GIEC révèle qu’en 2017 le réchauffement global a atteint + 1 °C (± 0,2 °C) par rapport à la période préindustrielle et que les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique provoquent une hausse moyenne des températures de l’ordre de 0,2 °C par décennie à l’échelle de la planète.
Mot-clé
GIEC : Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, créé en 1988.
II. Les activités humaines intégrées dans les modèles
Les activités humaines qui augmentent les GES, avec leurs estimations chiffrées, sont incorporées dans les modèles.
La combustion d’hydrocarbures pour le transport et le chauffage mais aussi la production de ciment à partir de calcaire rejettent du CO2.
La déforestation libère du CO2 dans l’atmosphère.
Doc 2 Émissions mondiales de CO2 par les activités humaines
La fermentation dans les décharges et les activités agricoles, comme les élevages industriels d’animaux, produisent du CH4 (méthane). Du CH4 est aussi libéré dans l’atmosphère par des fuites de gaz naturel.
Les activités industrielles rejettent des halocarbures dont la famille des CFC (chlorofluorocarbone).
Les activités humaines qui entraînent une diminution de l’albédo moyen terrestre sont également intégrées aux modèles. Par exemple, lorsqu’on déforeste une parcelle pour fabriquer une route, l’albédo peut passer de 20 % (selon la forêt) à 6 %.
Ce phénomène entraîne une rétroaction positive (appelée aussi parfois effet « boule de neige »), c’est-à-dire un phénomène d’amplification des causes du réchauffement climatique par leurs conséquences.
À noter
La neige possède un albédo d’environ 0,85 (sur une échelle de 0 à 1), c’est-à-dire que 85 % des rayons incidents sont réfléchis.