I) Les points clés
1) Les inégalités face à l'eau
10 pays (Canada, Brésil, Chine...) possèdent 60 % des ressources en eau douce grâce aux précipitations et aux fleuves. À l'inverse, certains pays sont en situation de stress hydrique (c'est-à-dire que la demande en eau est supérieure à la quantité disponible) ou de pénurie.
L’inégalité est flagrante entre pays riches et pays pauvres : accéder aux ressources en eau potable et les maîtriser nécessitent des équipements coûteux et nombreux (canalisations, barrages, stations d'épuration...).
2) L'utilisation de l'eau
L'eau douce est d'abord utilisée pour l'agriculture puis pour l'industrie et les usages domestiques (boire, cuisiner, se laver…). Les besoins en eau augmentent avec la croissance démographique et celle des productions agricoles.
Pour la préserver, il faut l'économiser par une agriculture raisonnée, limiter les pertes (entretien des canalisations...) et éviter le gaspillage domestique : appareils électroménagers économiques, récupération des eaux de pluie...
3) Des concurrences pour l'eau
La croissance de la consommation en eau engendre des conflits entre les utilisateurs. Dans les régions où la ressource est rare, les pays rivalisent pour la contrôler (ex : Égypte et Soudan pour l'utilisation des eaux du Nil).
Pour éviter les tensions hydropolitiques, autrement dit les tensions entre deux ou plusieurs États à cause de l'eau, les organisations internationales aident les pays en développement à mieux puiser dans le sous-sol ou les fleuves grâce au barrage.
II) Disponibilités en eau douce
L'ONU estime qu'un pays est en situation de stress hydrique quand les habitants ont moins de 1 700 m3 d'eau par an et souffre de pénurie quand ils ont moins de 1 000 m3. Les difficultés se concentrent dans une grande partie de l'Afrique (Nord) et dans l'ouest de l'Asie.
En conclusion, l'eau est inégalement répartie sur Terre. Les risques peuvent s'aggraver en raison du réchauffement climatique et de l'augmentation de la population.