I) Les points clés
1) Les inégalités face à l'alimentation
Malgré des progrès, la FAO, une organisation dépendante de l'ONU chargée de développer l'alimentation et l'agriculture, estime qu'en 2018, environ 820 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-alimentation, et près de 2 milliards de malnutrition, surtout dans les pays en développement ou émergents.
À l'inverse, en 2016, plus de 2 milliards de personnes sont en surpoids, surtout dans les pays développés (États-Unis) et dans certains pays émergents (Chine).
2) Deux types d'agriculture
Dans les pays développés, l'agriculture moderne intensive permet de nourrir la population et d'exporter. Les pays émergents (Chine, Inde) ont engagé depuis 40 ans des « révolutions vertes » pour moderniser leur agriculture et augmenter les productions.
Dans les pays peu développés, l'agriculture, souvent traditionnelle, ainsi que les guerres, les sécheresses et la corruption, expliquent la sous-alimentation, voire les famines.
3) Deux défis majeurs pour l'avenir
Pour répondre à la demande croissante liée à l'augmentation de la population, très forte dans les pays pauvres, il faut produire suffisamment, tout en limitant le gâchis alimentaire.
Cela doit passer par une agriculture durable, capable d'augmenter les rendements, d'assurer des revenus suffisants aux paysans et de respecter l'environnement. L'agriculture intensive pollue sols et rivières, consomme trop de ressources et ne respecte pas toujours la qualité sanitaire.
II) La sous-alimentation dans le monde
Les régions les plus touchées par la sous-alimentation sont l'Asie du Sud, l'Afrique subsaharienne et l'Asie de l'Est.
En conclusion, les pays en développement ou émergents sont les plus concernés. L'Afrique est plus touchée que l'Asie. Même dans les pays développés, la sous-alimentation existe chez les personnes aux revenus les plus faibles.