Les effets du stress aigu

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Le système nerveux, à l’origine du stress aigu, interagit avec les autres systèmes biologiques de l’organisme.

I. Les effets de l’adrénaline

L’adrénaline, sécrétée en premier en réponse à un agent stressant, mobilise tout l’organisme afin d’affronter le danger.

Mot-clé

Adrénaline : hormone naturellement sécrétée par la médullosurrénale en réponse au danger ou au stress.

La libération d’adrénaline dans le sang déclenche des réactions dans tout le corps, en apportant notamment davantage d’oxygène et de nutriments au cerveau et aux muscles, afin d’accroître leur activité.

Doc Les différents effets de l’adrénaline

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II. Les effets du cortisol

Le cortisol déclenche aussi, dans un deuxième temps, de nombreuses réactions dans le corps.

Mot-clé

Cortisol : hormone sécrétée par les corticosurrénales en réponse au stress.

Doc Les différents effets du cortisol à long terme

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Méthode

Associer stress et élévation de la glycémie

Une étude sur les effets du stress dû à un confinement a été produite sur une espèce de poisson, le tilapia du Mozambique.

À l’aide du document et de vos connaissances, montrer comment le stress influence la glycémie.

Doc Concentrations de cortisol, de glucose, de glycogène chez le tilapia soumis à différentes conditions de stress

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Conseils

Étape 1 Associer le confinement correspondant au stress à une modification plasmatique du cortisol.

Étape 2 Observer l’évolution des taux de glycogène hépatique et de glucose plasmatique lors du stress.

Étape 3 Relier la modification du taux plasmatique du cortisol à celle de glucose.

 

Solution

Étape 1 Le confinement déclenche un stress amenant à une élévation plasmatique du taux de cortisol qui passe, en 2 heures, de 25 à 110 ng∙mL1. Ce taux descend à 75 ng∙mL1 si le stress persiste pendant 24 heures, mais reste toujours plus élevé que chez les témoins non stressés.

Étape 2 On observe que les sujets stressés présentent un taux de glycogène hépatique plus faible que les témoins non stressés (leur glycogène a donc été dégradé) et que leur taux de glucose plasmatique est plus élevé que celui des témoins non stressés (du glucose a donc été libéré dans leur sang).

Étape 3 L’élévation du taux de cortisol plasmatique lors du stress stimule la glycogénolyse hépatique. Elle conduit à une baisse du glycogène hépatique et à une augmentation du glucose plasmatique. Ainsi, on peut dire que le stress provoque une augmentation de la glycémie.