Une transition écologique nécessaire

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L’augmentation de l’effet de serre a de nombreuses répercussions sur le climat et la végétation.

En fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis dans le futur, plusieurs scénarios de transition écologique sont envisageables.

I. Des scénarios plus ou moins pessimistes

Les modélisations climatiques permettent d’évaluer, suivant les quantités de GES émises dans le futur, les changements prévisibles affectant les écosystèmes et les conditions de vie des êtres humains.

L’élévation du niveau de la mer pourrait ainsi atteindre 1 mètre selon certains modèles, ce qui entraînerait le déplacement de presque 190 millions de personnes.

 

Doc 1 Populations exposées aux inondations d’origine marine

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Source : IPCC, Climate Change 2014 : Impacts, Adaptation and Vulnerability

L’intensité croissante du réchauffement climatique augmente aussi la probabilité et l’intensité des événements extrêmes comme les vagues de chaleur (canicules), les pluies torrentielles, les tempêtes, etc.

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus coûteuses financièrement et les populations les plus pauvres, tributaires de l’agriculture, en sont souvent les principales victimes. En effet, la désertification et la régression des surfaces cultivables et des rendements agricoles sont directement liées à l’évolution du climat.

Différents scénarios sont envisageables, en fonction de la croissance économique, du taux de pauvreté, des inégalités, mais aussi de l’impact du changement climatique.

 

Doc 2 L’impact du changement climatique sur l’extrême pauvreté

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Source : Banque mondiale

II. Des accords pour le climat

La Conférence de Paris de 2015, qui a réuni 195 pays, a établi un accord visant à maintenir l’augmentation de la température mondiale à moins de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels d’ici 2100, pour limiter l’élévation du niveau de la mer à 0,98 m. Une COP a lieu chaque année pour vérifier la bonne application des objectifs fixés.

À noter

La Conférence de Paris est la 21e Conférence des parties, appelée COP21.

Pour limiter le réchauffement à 2 °C, il faudrait émettre, au maximum, 40 Gt de CO2 d’ici 2030, autrement dit diminuer de 25 % nos émissions de CO2.

Cet objectif va être difficile à respecter, sachant qu’une hausse de la demande mondiale en énergie est attendue.