Présent de l’indicatif
 ou du subjonctif ?

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Il faut savoir distinguer le présent de l’indicatif du présent du subjonctif : au singulier, les formes peuvent en effet se prononcer de la même façon mais s’écrire différemment.

I. Où est le piège ?

 Au présent de l’indicatif et du subjonctif, les verbes du 1er groupe (ainsi que les verbes cueillir, ouvrir, offrir) prennent les mêmes terminaisons -e, -es, -e.

  • j’aime, tu aimes, il aime
  • que j’aime, que tu aimes, qu’il aime

Mais cela ne pose pas de problème orthographique.

 Ce sont les verbes du 3e groupe qui présentent une difficulté orthographique : le présent de l’indicatif et le présent du subjonctif de ces verbes ont des terminaisons différentes -s, -s, -t, parfois -d (à l’indicatif) et -e, -es, -e (au subjonctif) mais se prononcent parfois de la même manière.

  • je vois, tu vois, il voit
  • que je voie, que tu voies, qu’il voie

Ces formes homophones sont sources d’erreurs.

II. Comment déjouer le piège ?

 Pour distinguer deux formes homophones, remplace le verbe par un autre dont la prononciation est différente au présent de l’indicatif et au présent du subjonctif (répondre, par exemple).

Tu vois bien que tu es malade.

> Tu réponds bien… [> vois est à l’indicatif]

Il faut que tu voies un médecin.

> Il faut que tu répondes… [> voies est au subjonctif]

N’oublie pas que :

  • l’indicatif est le mode des faits présentés comme réels 
  • le subjonctif, celui des faits virtuels, possibles, souhaités.

Il faut que tu voies un médecin.

L’action de voir le médecin est ordonnée mais non encore réalisée.