Légende de la leçon
Vert : définitions
I. Les différentes formes d'organisations
Une organisation est un ensemble hiérarchisé et structuré de personnes animées par les mêmes intérêts et qui mènent des actions en vue d’atteindre un but commun (fabriquer un produit, transporter des passagers, réparer un véhicule…). L’action collective nécessite la mise en œuvre de moyens matériels, financiers, humains, la diffusion d’informations, la répartition et la coordination des tâches au sein du groupe. Un groupe informel (ex. une réunion familiale) ne constitue pas une organisation.
Les organisations peuvent être regroupées selon leur activité productive.
II. La finalité des organisations
Les finalités d’une organisation correspondent aux missions qu’elle s’est fixées dès sa création, au but qu’elle poursuit, à sa raison d’être (satisfaire l’intérêt général, défendre une cause humanitaire…). Ces finalités diffèrent selon le type d’organisations et sont concrétisées par des objectifs mesurables et atteignables (développer la clientèle, réaliser un chiffre d’affaires, dégager un profit…).
1) Les entreprises privées
Elles visent des objectifs économiques (créer de la richesse, réaliser des profits), sociaux (procurer du travail aux salariés) et sociétaux (préserver l’environnement).
Leur capital est détenu par des personnes privées selon un statut juridique choisi par l’entrepreneur à la création de l’entreprise :
- l’entreprise individuelle ne forme qu’une seule et même personne avec l’entrepreneur qui est responsable sur ses biens personnels (ex. auto-entreprise) ;
- l’entreprise sociétaire est une personne « morale » distincte de son associé, même s’il est seul, par exemple EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), SARL (société à responsabilité limitée), SNC (société en nom collectif), SA (société anonyme).
2) Les organisations publiques
Elles ont pour finalité de satisfaire des besoins sociaux, c’est-à-dire produire des services publics (actions sociales, transports…) et gérer les biens publics (entretien des écoles, des routes). Elles ont une mission de service public envers les usagers. Toutefois, certaines organisations publiques peuvent dégager des profits et développer des activités marchandes (transports publics, services postaux…).
On distingue plusieurs types d’organisations publiques :
- les administrations publiques de l’État (ex. le ministère de l’Économie et des Finances) ;
- les administrations publiques territoriales (ex. régions, départements, communes) ;
- les établissements publics industriels et commerciaux (ex. la SNCF) ;
- les établissements publics administratifs (ex. Pôle emploi, musée d’Orsay).
3) Les associations
Elles visent la satisfaction de leurs membres en leur permettant de se réunir, de défendre des idées ou de partager un intérêt commun (culture, sport, solidarité…). Certaines associations ont pour finalité de satisfaire des besoins sociaux ou sociétaux (Téléthon, fondation Abbé Pierre…), d’autres défendent un but humanitaire ou culturel (Unicef, Médecins sans frontières…).
III. Les organisations professionnelles
Elles jouent un rôle de conseil, d’aide, de soutien auprès des entreprises et des salariés.
Les partenaires sociaux représentent la profession et assurent la défense des intérêts professionnels de leurs membres et peuvent dans certains cas négocier et signer des accords professionnels : organisations et syndicats de salariés (ex. CGT, CFDT), fédérations et syndicats d’employeurs (fédération française du bâtiment, ordre des architectes…).
Les chambres consulaires facilitent les démarches de création d’entreprises, participent au développement du territoire, à l’organisation de l’apprentissage et de la formation professionnelle : chambres de commerce et d’industrie (CCI), chambres des métiers et de l’artisanat (CMA), chambres d’agriculture.
Les organismes de Sécurité sociale coopèrent avec les entreprises pour l’indemnisation des salariés en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Les inspecteurs du travail contrôlent l’application du droit du travail dans l’entreprise. Ils peuvent faire cesser l’activité en cas de risque grave et imminent et contraindre l’employeur à se mettre en conformité avec les dispositions légales, par exemple en imposant le port des équipements de protection individuelle (casques, gants, chaussures de sécurité…), en faisant installer des dispositifs de sécurité (échafaudage, dépoussiérage des conduits…).