I) Les points clés
1) Interrogation totale ou partielle
La phrase interrogative permet de poser une question, elle se termine par un point d’interrogation. À l'oral, l'intonation monte.
L'interrogation est :
- Totale si elle porte sur la totalité de la phrase et qu'on y répond par oui ou non. Exemple : Est-ce que vous allez bien ?
- Partielle si elle ne porte que sur une partie de la phrase. Exemple : Comment allez-vous ? (Interrogation introduite par comment, qui attend une réponse autre que oui ou non.)
2) Les différents registres
Selon le niveau de langue adoptée, l'interrogation totale s'exprime différemment.
- Niveau de langue soutenu : Te sens-tu bien ? Le sujet est inversé et se place après le verbe.
- Niveau de langue courant : Est-ce que tu te sens bien ? On emploie la locution « est-ce que…? ».
- Niveau de langue familier : Tu te sens bien ? Seule l'intonation montante à l'oral et le point d’interrogation à l'écrit signalent l'interrogation.
3) Les mots interrogatifs
L'interrogation partielle est introduite par un mot interrogatif. On peut utiliser :
- Un pronom (qui, laquelle…) : Qui est venu te soigner ?
- Le déterminant quel accordé avec le nom : À quelle heure vient le médecin ?
- Un adverbe (quand, comment…) : Quand arrive-t-il exactement ?
II) Un peu de méthode : utiliser le point qui convient
Une phrase commence toujours par une majuscule et finit toujours par un point. La nature de celui-ci peut varier selon le type de phrase.
- Le point (.) : à la fin d'une phrase déclarative ou injonctive (mode impératif). Exemple : Lucinde est malade. Va chercher le médecin.
- Le point d’interrogation (?) : à la fin d'une phrase interrogative directe. Exemple : Est-elle vraiment malade ?
- Le point d’exclamation (!) : à la fin d'une phrase exclamative directe. Exemple : Elle semble parfaitement guérie !