L'imparfait et le passé simple - Français - Sixième

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L'imparfait et le passé simple sont deux temps de l'indicatif permettant d'évoquer un fait passé, chacun avec sa propre valeur.

I) L'imparfait

Pour conjuguer un verbe à l'imparfait, on ajoute au radical les terminaisons : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.

Exemple : je régnais, tu régnais, il régnait, nous régnions, vous régniez, ils régnaient.

Attention : les verbes en -cer prennent une cédille devant la -a>/i> (j'avançais) et les verbes en -ger prennent un e devant le -a (tu bougeais).


Dans un récit au passé, l'imparfait s'utilise pour évoquer l'arrière-plan du récit. Il est employé dans les descriptions et permet aussi d'exprimer une action passée qui s'est répétée.

Exemple : Quand le chacal arriva au village, le vieil homme mangeait des noix de cola.

II) Le passé simple

Au passé simple, les terminaisons sont différentes selon les groupes de verbes.

  • 1er groupe : -ai, -as, -a, -âmes, -âtes, èrent ;
  • 2e groupe : is- is, -it, -îmes, -îtes, -irent ;
  • 3e groupe :
    -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent (verbes en -ir et -re) ;
    -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes, -urent (autres verbes en -ir et -re) ;
    -ins, -ins, -int, -înmes, -întes, -inrent
    (tenir, venir + leurs composés).

 

Dans un récit au passé, le passé simple s'utilise pour raconter les actions de premier plan, celles qui font avancer l'histoire.

Exemple : Deux chacals décidèrent d'aller chercher du feu au village des hommes.

 

Contrairement à l'imparfait, le passé simple sert à exprimer des actions achevées et limitées dans le temps.

Exemple : Alors que le froid régnait sur la brousse, les animaux partirent un à un.