L’homme affecte le fonctionnement de la plupart des écosystèmes. La perte mondiale de biodiversité a des conséquences sur les activités humaines.
I. L’espèce humaine dans les écosystèmes
Mot clé
Espèce domestiquée : espèce dont les caractéristiques héréditaires résultent d’une sélection artificielle ou d’une interaction longue avec l’homme.
L’espèce humaine, comme les autres organismes, appartient à la biocénose. C’est donc un élément parmi d’autres de tous les écosystèmes qu’elle a colonisés.
L’homme vit en interaction avec le biotope et d’autres espèces parasites, commensales tirant profit de leur relation avec l’homme sans lui nuire, domestiquées et exploitées.
Mot clé
Espèce invasive : espèce exogène dont le développement démographique nuit à la biodiversité autochtone.
L’homme affecte le fonctionnement de la plupart des écosystèmes en :
- exploitant des ressources (bois, pêche, etc.) ;
- modifiant le biotope local (sylviculture, érosion des sols, etc.) ;
- modifiant le biotope global (changement climatique, introduction d’espèces invasives).
II. L’impact des activités humaines
De nombreux écosystèmes mondiaux sont affectés par les activités humaines et la perte mondiale de biodiversité fait craindre une sixième grande crise biologique.
La dégradation des écosystèmes a des conséquences néfastes pour les activités humaines : diminution de la production, pollution des eaux, développement de maladies, etc.
Doc Stocks mondiaux de céréales
La FAO réalise des prévisions de productions et de stocks de céréales au niveau mondial dans un contexte de dégradation des sols et de diminution de la surface cultivée par habitant. Pour 2018-2019, la production devrait diminuer de 2,4 %, pour des besoins en croissance de 1 %.
Méthode
Construire un schéma fonctionnel du processus d’eutrophisation
L’eutrophisation des milieux lacustres est un phénomène naturel fortement accéléré par les apports de phosphore d’origine anthropique.
À partir du document, présenter sous la forme d’un schéma fonctionnel les événements menant à l’eutrophisation d’un lac.
Doc Processus d’eutrophisation d’un lac
La forte disponibilité en phosphore entraîne une multiplication intense du phytoplancton limitant la pénétration de la lumière, ce qui finit par réduire la production de dioxygène. L’activité de ces producteurs primaires conduit à une sédimentation importante de matière organique. Les décomposeurs consomment progressivement tout le dioxygène. Des cyanobactéries se développent parallèlement produisant des toxines préjudiciables aux autres organismes. En l’absence de dégradation complète de la matière organique, celle-ci s’accumule dans les sédiments comblant progressivement le lac, qui devient une zone de marais.
Conseils
Étape 1 Identifier les événements du processus.
Étape 2 Au brouillon, organiser les événements dans des cadres reliés par des flèches matérialisant les liens entre eux.
Étape 3 Reproduire au propre en titrant le schéma et en légendant les figurés.
Solution
Étapes 1 à 3 Schéma fonctionnel de l’eutrophisation d’un lac