I) Les points clés
1) Décrire les circonstances, les personnages
Un récit débute souvent par la présentation du cadre spatio-temporel, c'est-à-dire la description du lieu (espace) et de l'époque (temps) de l'histoire.
Les portraits des personnages sont plus ou moins détaillés, selon leur importance. Par exemple, il est possible de faire un portrait complet du héros : son origine, son physique, son caractère, etc., afin que le lecteur ait l'impression de le connaître.
Les personnages peuvent aussi être présentés au fil de l'histoire : à leur première apparition ou lorsqu'ils accomplissent certaines actions caractéristiques.
2) Faire progresser le récit
Une fois la situation initiale posée, il faut rapporter les événements qui forment le récit.
Ces péripéties doivent s'enchaîner de manière logique jusqu'au dénouement. Pour mettre en évidence leur chronologie, on utilise des indicateurs de temps : plus tard, dès que le jour parut, un mois plus tard...
Il arrive parfois que la chronologie du récit soit bouleversée, notamment par un retour en arrière : le récit revient sur un événement du passé, par exemple pour expliquer la personnalité d'un personnage.
II) Un peu de méthode : écrire un récit au passé
Dans le récit au passé, le temps de référence est le passé simple : il sert à exprimer les actions situées au premier plan qui font avancer le récit. L'imparfait s'emploie pour relater les faits situés à l'arrière-plan, notamment dans les descriptions.
Le plus-que-parfait et le passé antérieur sont utilisés pour signaler une antériorité par rapport à une action exprimée au passé simple ou à l'imparfait.
Le conditionnel évoque une action future dans le passé.
Exemple : Je lui fis (passé simple) savoir que son nom serait (conditionnel) Vendredi, c'était (imparfait) le jour où je lui avais sauvé (plus-que-parfait) la vie.