Des comportements liés à l’environnement social et culturel

Signaler

Il existe une grande variété de comportements humains, d’une société à l’autre mais aussi entre individus d’une même société. Ces comportements ne sont pas innés : ils sont le résultat de la socialisation, un processus d’apprentissage permettant à chacun d’appartenir à un groupe social et de s’intégrer à la société tout entière.

I. Des comportements variés entre individus

1) D’une société à une autre

Mot clé

Un comportement ­désigne les manières d’agir, les actes réalisés par les individus ou les groupes d’individus, mais aussi les comportements sociaux, culturels ou religieux.

Des comportements variés sont observables d’un pays à un autre. Il en va ainsi, par exemple, pour les postures du corps : au Japon, il est courant de manger assis par terre, sur ses jambes repliées, alors que dans les pays occidentaux on s’assoit autour d’une table.

On relève également des différences entre individus d’une même société à deux périodes différentes : certains comportements acceptés par le passé ne le sont plus forcément aujourd’hui. C’est le cas des manières de table : lors des festins médiévaux, les convives partageaient un même plat dans lequel ils venaient tous prélever leur part à pleines mains et buvaient la soupe dans un même récipient. Aujourd’hui, dans de nombreuses sociétés, chacun mange dans son assiette, en utilisant toutes sortes de couverts.

2) À l’intérieur d’une même société

Certains comportements diffèrent entre les hommes et les femmes. Ces différences sont visibles dans le domaine des attitudes corporelles. Par exemple, s’asseoir les jambes croisées est une pratique très répandue chez les femmes et beaucoup moins chez les hommes.

Les comportements diffèrent aussi en fonction des milieux sociaux. Ainsi, le choix des produits alimentaires varie selon la position sociale. Les individus appartenant aux milieux populaires consomment davantage d’aliments gras et caloriques – souvent moins coûteux – et peu de légumes et de fruits frais, privilégiés dans l’alimentation des groupes sociaux disposant d’un niveau de vie plus élevé.

II. Des comportements acquis

1) Le résultat d’un apprentissage…

En dehors des comportements relevant des réflexes (cligner des yeux en cas de forte lumière ou poser les mains par terre en cas de chute), les comportements humains dépendent de l’environnement culturel et ­social dans lequel naît et évolue l’individu. Ils sont liés à la culture du pays et à la culture de son groupe social.

Mot clé

La socialisation est le processus au cours duquel l’individu intériorise les normes, les valeurs, les comportements et les façons de penser de son milieu social.

Les comportements ne sont donc pas innés, c’est-à-dire fixés dès la naissance. Les façons d’agir et de penser intériorisées sont acquises, et donc propres à l’environnement dans lequel l’individu grandit. Ce processus d’intériorisation s’appelle la socialisation.

2) … qui permet aux individus d’être intégrés à la société

Cette transmission favorise une certaine reproduction des comportements sociaux de génération en génération et une certaine stabilité des comportements humains dans le temps. Cette transmission permet aux individus d’être conformes aux attentes de leur milieu social et d’adopter les comportements attendus.

Le partage de comportements communs permet donc aux individus d’être plus facilement acceptés par les autres et de s’intégrer.