Légende de la leçon
Vert : définitions
I. Les bases de données
Le système de gestion de bases de données relationnelles (SGBRD) permet la gestion de base de données. Chaque utilisateur accède, en fonction de ses besoins, aux différentes données centralisées et structurées grâce à un logiciel spécialisé, Access entre autres. L’interrogation de la base de données au moyen des requêtes, rédigées dans un langage spécifique – SQL (Structured Query Language) – permet d’obtenir des informations ciblées.
1) Le modèle relationnel
Une base de données est constituée d’un ensemble de tables. Chaque table comporte des champs. L’un de ces champs permet d’identifier sans ambiguïté les différents champs de la table. C’est la clé primaire.
Les tables sont reliées entre elles grâce à une clé étrangère. Elle fait référence à la clé primaire de l’une des tables et est en tous points identiques à la clé primaire. Seules les valeurs renseignées pour la clé primaire ne seront pas autorisées pour la clé étrangère : c’est la contrainte d’intégrité référentielle (CIF).
À savoir
La clé primaire ne doit pas comporter de doublon ni de valeur nulle. Le choix d’un numéro comme identifiant permet d’éviter les doublons.
2) L’exploitation de la base de données
Le langage SQL (Structured Query Language) permet d’interroger une base de données afin d’extraire des informations. La manipulation est une requête. La requête porte sur une ou plusieurs tables et permet d’obtenir une nouvelle table avec les informations demandées.
a) Les requêtes d’interrogation de données : SELECT
Exemple
À partir de l’exemple précédent, on souhaite obtenir la liste des factures du client Durand.
SELECT : CLIENT,nom cli ;FACTURE, num fact ;
FROM : CLIENT ;FACTURE ;
WHERE : CLIENT,num cli = FACTURE, num cli
AND : num cli = “Durand”
b) Les requêtes de modification
Exemple
Suppression du client 138 Monsieur Durand.
DELETE FROM : CLIENTS
WHERE : num cli 138
c) Les requêtes de définition de données
Exemple
Les instructions SQL correspondant aux 2 tables précédentes
CREATE TABLE Clients
(
Num cli NUMBER (6)
Nom cli CHAR (25) not null
Adresse cli CHAR (50)
CP cli CHAR (5)
Ville cli CHAR (25)
PRIMARY KEY (num cli)
)
CREAT TABLE FACTURES
(
Num fact NUMBER (6)
Date fact DATE
Date regl DATE
PRIMARY KEY (num fact)
FOREIGN KEY (num cli) REFERENCES clients (num cli)
)
d) Les requêtes de contrôle de l’accès aux données
Exemple
GRANT SELECT ON Client TO Christine
GRANT (privilege) ON (nom de la table) TO (nom utilisateur)
(Accorde à Christine d’accéder à la table clients et effectuer des ordres SELECT)
e) Les requêtes de calcul et de regroupement
Des opérateurs mathématiques sont utilisés pour effectuer des requêtes avec calcul
Exemple
À partir de l’exemple précédent, on cherche à comptabiliser le nombre de clients
SELECT : COUNT (num_cli)
FROM : CLIENT
II. Les lacs de données - nouvelle base de stockage
Face à la multitude d’informations recueillies et stockées, les entreprises doivent s’adapter afin de gérer toutes ces données aux formats différents.
Les lacs de données (data lakes) permettent donc le stockage sans limite de quantité et sans réelle organisation de données :
- semi-structurées au format CSV, XML, etc. ;
- structurées au format courriel, doc, pdf, etc.
Ces lacs de données sont liés au big data, c’est-à-dire à la gestion d’un nombre important de données qu’aucune base de données classique ne peut gérer. Les données sont stockées de 2 façons, soit physiquement sur un data center, soit sur le cloud.
Ces nouvelles formes de stockage de données permettent de réduire les coûts de stockage mais également le temps passé à la recherche des informations. En revanche, se pose bien évidemment la question de la sécurisation des données.