Agir sur le réchauffement climatique

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Les causes et les conséquences possibles du réchauffement climatique sont aujourd’hui identifiées. Il faut maintenant agir pour en atténuer les effets ou s’y adapter.

I. Des actions à des échelles différentes

À l’échelle collective, le Giec a pour objectif d’évaluer de façon mondiale les connaissances acquises et les stratégies à mettre en œuvre. De nombreux pays ont développé des plans d’action bâtis sur un consensus scientifique, dont l’objectif est de renforcer les connaissances et l’évaluation des politiques mises en place.

On peut également agir à l’échelle individuelle, en limitant par exemple les transports individuels ou en achetant préférentiellement des produits fabriqués localement ou nécessitant peu d’énergie.

II. Les stratégies d’atténuation ou d’adaptation

On peut envisager de limiter (atténuation) l’ampleur du réchauffement climatique et/ou d’adapter les installations et les comportements humains aux conséquences inéluctables du réchauffement climatique.

Parmi les stratégies d’atténuation possibles, on peut réduire les émissions de gaz à effet de serre. Diverses méthodes de stockage du carbone (agriculture et sylviculture, puits miniers, etc.) sont également à l’étude.

Les plans d’action nationaux proposent aussi des stratégies d’adaptation. En France, le PNACC (plan national d’action sur le changement climatique) recherche les méthodes et les bénéfices de diverses politiques d’action : construction de digues et naturalisation des côtes pour lutter contre l’érosion du littoral, végétalisation des villes, prévention et suivi des maladies infectieuses, etc.

Doc Notions d’atténuation ou d’adaptation selon le PNACC

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Méthode

Proposer ou identifier une stratégie d’action

Les centres-villes connaissent souvent des températures plus élevées que les zones rurales, et cet écart peut s’aggraver avec le réchauffement climatique.

D’après le document, proposer une stratégie d’atténuation permettant de limiter l’ampleur des îlots de chaleur urbains.

Doc Profil de température selon l’occupation des sols

Le phénomène « îlot de chaleur urbain » dépend de l’organisation du bâti et de l’utilisation de matériaux réfléchissants : plus une surface a un albédo faible, plus elle se réchauffe. Par ailleurs, ce phénomène est modéré par la présence d’eau : ainsi, la remise à l’air libre en 2005 de la rivière Cheongguecheon à Séoul, enfouie sous l’autoroute depuis 1950, a réduit la température de 3,6 °C aux alentours.

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Conseils

Étape 1 Identifier le paramètre sur lequel on veut agir.

Étape 2 Établir les corrélations entre température et type d’occupation des sols.

Étape 3 À partir de ces corrélations, imaginer comment réduire la température des centres-villes.

 

Solution

Étape 1 On veut atténuer la température dans les centres-villes.

Étape 2 On observe que, par rapport aux zones rurales, la température est plus élevée de 1,5 °C dans les zones résidentielles et commerciales, et même de 3,5 °C dans les centres-villes. Dans les parcs, la température n’est que de 0,5 °C plus élevée.

Étape 3 Pour atténuer les îlots de chaleur urbains, on peut envisager :

– d’utiliser davantage de matériaux réfléchissants, afin de baisser l’albédo et donc de limiter le réchauffement du centre-ville ;

– de végétaliser les centres villes (parcs, toitures végétalisées, etc.), puisque la présence de végétation limite la température ;

– de libérer les cours d’eau qui auraient pu être enfouis.