BAFA : l’âge d’inscription abaissé à 16 ans
L’âge minimal d’inscription au diplôme du BAFA a été abaissé à 16 ans. Cette mesure fait partie des 25 annoncées par le gouvernement en février afin de réformer le secteur de l’animation.
Jusqu’à un décret publié le 14 octobre 2022, l’âge minimum d’entrée en formation BAFA était de 17 ans. Désormais, il est possible de la commencer en étant âgé de 16 ans. L’objectif est d’attirer plus de jeunes déjà engagés dans des associations locales, mais aussi de « créer une continuité avec le SNU, moment de découverte de l’engagement », indique un communiqué du gouvernement.
Les mesures prévues pour le BAFA
En février dernier, le gouvernement avait annoncé une série de 25 mesures afin de transformer le secteur de l’animation. Plusieurs d’entre elles concernaient le BAFA, que le ministère de l’Éducation nationale souhaite compter parmi les dispositifs d’engagements.
Les autres mesures annoncées étaient notamment :
- l’intégration des formations BAFA/BAFD dans le Contrat d’engagement jeunes
- une aide de 100 euros pour aider les volontaires du service civique à se former au BAFA
- informer systématiquement les jeunes sur le BAFA dans le cadre du lycée et du SNU
- une aide exceptionnelle de 200 euros pour 20 000 jeunes qui terminent leur formation BAFA
- le raccourcissement du délai d’obtention du diplôme (qui devrait entrer en vigueur en 2023)
Autant de changements qui pourraient contribuer à attirer les jeunes vers les métiers de l’animation. « La crise sanitaire a renforcé la pénurie, mais la perte d’attractivité a des sources plus profondes. Les jeunes se détournent de ces métiers qui leur semblent intéressants mais peu valorisés, peu rémunérés, avec des temps de travail morcelés et manquant de perspectives d’évolution », déclarait Sarah EL Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement au terme des Assises de l’animation lancées fin 2021.
Et pour cause : à la rentrée 2021, 80 % des structures de l’animation connaissaient des difficultés de recrutement. Sarah El Haïry espère, avec ces mesures, rendre à nouveau attractif un secteur « peu visible » mais « essentiel aux familles ».