Contrat d’engagement jeune : 70 000 bénéficiaires depuis son lancement en mars
Par digiSchool, avec l’AFP.
Le contrat d’engagement jeune
D’une durée de six mois à un an et ciblé sur les 16-25 ans (29 pour ceux en situation de handicap), le CEJ (Contrat d’engagement jeune) a pris le relais de la Garantie jeunes avec la même rémunération mensuelle de 500 euros mais un accompagnement plus intensif de 15 à 20 heures par semaine.
Parmi les jeunes entrés en CEJ mi-avril (45 000 à Pôle emploi et 25 000 en mission locale), 87% sont de niveau bac ou infra-bac. Plus de la moitié de ceux en mission locale sont sans diplôme, ce qui correspondent à la cible visée des jeunes peu ou pas qualifiés. Ils ont majoritairement moins de 21 ans et 30% résident en Quartier de la politique de la ville (QPV) ou en Zone de revitalisation rurale (ZRR).
Au sein de Pôle emploi, 30% des jeunes en CEJ touchent plus de 500 euros d’allocation chômage par mois, ce qui semble indiquer que leur entrée n’était pas motivée par des raisons financières mais par la perspective d’un accompagnement plus personnalisé.
Alors que la Garantie jeunes était uniquement opérée par les missions locales, le CEJ peut être aussi assumé par Pôle emploi, qui y a dédié 1 660 conseillers pouvant accompagner chacun 30 jeunes maximum.
Le contrat conclu entre le jeune et son conseiller référent doit prévoir “une mise en activité soutenue et régulière” (notamment par des ateliers, des immersions en entreprise, des formations, des actions sociales) visant à orienter le jeune vers l’emploi ou l’alternance. Selon Pôle emploi, ce suivi monte en puissance et tourne autour de 15 heures par semaine.
Alternance : tout savoir sur les points clés des contrats
Le CEJ se veut “un droit ouvert” sans limites, mais le gouvernement estime qu’il pourrait concerner 400 000 jeunes par an. Selon l’Insee, le taux des 15-29 ans “ni en emploi, ni en études, ni en formation” était de 12,2% au 4e trimestre 2021, soit près de 1,5 million.