I) Place du tourisme dans l'économie française
Avec des dizaines de millions d’arrivées de touristes internationaux chaque année, la France s’est illustrée comme la première destination touristique mondiale en termes de nombre de visiteurs internationaux et en termes de chiffre d’affaires généré derrière les USA et l’Espagne.
Vital pour l’économie tricolore, le tourisme représente environ à % du PIB de la France et fournit près de 1,4 millions d’emplois directs et près de 600 000 emplois indirects. Le secteur réunit les agences de voyages, les hébergements touristiques, les musées, les cafés et restaurants, les parcs d’attractions, les casinos et remontées mécaniques, le commerce de location de matériels, etc.
II) Attractivité de la destination France
La France doit la santé de son secteur touristique à la pluralité et à la diversité de ses paysages, de ses centres d’attraction, à son patrimoine œno-gastronomique et culturel, la qualité de ses structures d’accueil, etc. La capitale, Paris, à elle seule, accueille plus de événements (congrès, festivals, tables rondes, expositions, etc.) chaque année.
Les touristes viennent de tous les coins du monde et en majorité du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg, de l’Italie, de la Suisse, de l’Espagne, etc.
III) Gouvernance et financement du tourisme français
Depuis , le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le Ministère de l’Économie et des Finances sont responsables de la politique française du tourisme par le biais d’agences et de structures spécialisées, notamment Atout France, l’Agence nationale pour les chèques-vacances, le Comité Interministériel du Tourisme (CIT).
IV) Le tourisme français face à la crise sanitaire
Si entre et le tourisme français a connu une baisse d’activités, la pandémie de COVID- a été un coup dur pour l’économie touristique. En , la France a perdu plus de milliards d’euros de recettes touristiques en raison d’une baisse estimée à près de % du nombre d’arrivées de touristes internationaux.
En réponse, l’État a mis en place un mécanisme d’aide aux entreprises du tourisme français composé entre autres du report ou de l’exonération de contributions sociales et patronales, de l’instauration du Fonds Avenir et Soutien Tourisme (FAST).