I) Définition
La communication de groupe est apparue vers les années 1950, avec la société de consommation. Elle se définit par l’émission d’un message de la part d'un émetteur à destination d’un ensemble de récepteurs. Ces derniers sont alors réunis par un intérêt commun.
Le message en question peut être écrit ou oral, délivré directement (en face-à-face) ou via des médias (exemple : enregistrement audio ou vidéo).
La communication de groupe se situe à un stade médian, entre la communication de masse et la communication interpersonnelle.
II) Une forme plus ciblée de la communication de masse
La communication de groupe est née de l’affinage du ciblage des récepteurs à partir du principe de la communication de masse. Ainsi, le message est conçu en fonction du profil des récepteurs.
L’émetteur tient donc compte de la culture, des centres d’intérêt, du champ de compréhension, du contexte, etc. du récepteur.
Avant un match important, un coach sportif ne s’adresse par exemple pas à ses joueurs comme le ferait le directeur général lors d’une réunion de cadres, au sein d’une entreprise.
Ensuite, la communication de groupe change en fonction de la taille et de la raison d’être du groupe de récepteurs. D’ailleurs, les spécialistes font plutôt référence à des communications de groupe (au pluriel) parce qu’il n’y en a pas qu’une.
III) Les avantages
Difficile dans d’autres formes de communication, la rétroaction (ou feedback) est possible dans la communication de groupe même si ce n’est pas automatique.
Ensuite, cette forme de communication est rapide puisque le même message est transmis en même temps à un groupe de récepteurs (au lieu d’un message individuel par récepteur).
Par ailleurs, la communication de groupe est efficace dans de nombreuses situations. On peut citer par exemple les cours d’apprentissage en classe ou encore les séances de conseil comme celle du coach et de ses joueurs avant un match. La publicité est également une des formes les plus courantes de ce genre de communication.
Dans toutes ces situations, la communication de groupe étant ciblée, le taux de déperdition du contenu du message est relativement bas.
IV) Les limites
Un sentiment d’infériorité peut être ressenti par les récepteurs du message, celui-ci provenant en général d’une autorité (c’est le schéma classique de la communication de groupe). En d’autres termes, il peut y avoir chez le groupe des récepteurs, une impression de condescendance de la part de l’émetteur.