La France reste majoritairement rurale jusqu’au recensement de 1931. L’agriculture connait aussi des modifications liées à l’industrialisation avec l’essor de la mécanisation et le développement des intrants qui augmentent la productivité.
1 - Repères chronologiques
2 - Une société encore très rurale
La population reste majoritairement rurale en France tout au long du XIXe siècle. L’agriculture y occupe une place prépondérante, mais elle recouvre des réalités variées sur l’ensemble du territoire.
À l’ouest, la polyculture est répandue, permettant à la fois l’élevage et les cultures de céréales.
Dans le Bassin parisien, les plaines se spécialisent dans les céréales avec de grands propriétaires à la tête des exploitations, contrairement en province où les petites exploitations familiales dominent.
Des cultures spécialisées existent aussi avec des vignobles comme à Bordeaux, en Bourgogne et en Champagne.
3 - Les lentes évolutions du monde rural
L’industrialisation bénéficie aussi au monde agricole : l’arrivée du chemin de fer ou encore les canaux creusés donnent un meilleur accès aux marchés.
La mécanisation (les machines à battre et les moissonneuses) commence à se répandre, même si cela reste longtemps réservé aux plus gros exploitants. La technique de l’assolement, qui permet une rotation des cultures, est en revanche répandue partout sur le territoire.
Les intrants (engrais, pesticides) commencent à être testés, mais c’est vraiment au siècle suivant que ceux-ci se répandent.
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Avec les cartes ci-dessus, décrivez le territoire national dans sa ruralité.
Dans la première carte, l’openfield correspond aux champs ouverts alors que le bocage se caractérise par des champs entourés de haies et de fossés. Les différences entre les régions françaises permettent de préciser la diversité de ce monde rural.
La seconde carte montre l’importance de l’agriculture dans chaque département. Là aussi, cela offre l’occasion de nuancer les discours qui sont tenus sur ce secteur économique, au poids très variable.
