Légende de la leçon
Vert : définitions
I. Le traitement informatique
1) Les objets d’un traitement informatique
Pour maîtriser l’information, les données sont traduites selon des règles de gestion déterminées.
Un algorithme est une suite d’opérations ou d’instructions qui permet d’aboutir à un résultat dès que le traitement a été réalisé correctement, c’est-à-dire que les instructions ont été comprises pas la personne chargée de l’exécution de ce traitement.
L’ordinateur n’étant qu’une machine, la programmation réalisée par l’opérateur lui permet d’exécuter correctement les opérations afin d’obtenir le résultat escompté.
a) Les constantes et les variables
Pour créer un algorithme, il faut avant tout définir les variables et les constantes :
- les constantes sont des valeurs non modifiables ;
- les variables sont des informations que l’on peut modifier et qui sont stockées dans la zone mémoire de l’ordinateur. Le nom de la variable est composé de lettres et de chiffres (en commençant toujours par une lettre). Ce nom ne peut comporter ni signe de ponctuation ni espace. La longueur du nom dépend du langage utilisé. La variable se caractérise par son type (texte, numérique, alphanumérique, boléen, etc.).
b) L’affectation de la variable
Il s’agit d’attribuer les valeurs aux variables. Cette instruction est représentée « identificateur prend valeur ».
Exemple
Variables
A, B, C : entiers
Début d’algorithme
A prend la valeur 8
B prend la valeur A
C prend la valeur A + B + 4
Fin d’algorithme
Réponse
A et B = 8 chacun
C = 20 (8 + 8 + 4)
c) Les instructions d’entrée/lecture et de sortie/écriture
Les instructions transmises à la machine lui permettent d’exécuter les opérations, soit lors de la saisie sur le clavier (entrée/lecture), soit lors de la restitution du résultat (sortie/écriture).
Pour la saisie : « saisir identificateur / lire identificateur » ; pour l’affichage des résultats : « afficher identificateur ».
Exemple
À retenir
Définir les variables
Affectation : attribuer les valeurs aux variables.
Entrée : saisir les données.
Traitement des informations.
Sortie : affichage des résultats.
2) La logique d’un traitement informatique
a) Les structures alternatives
Aussi nommées structures conditionnelles, elles nécessitent de recourir à une condition et n’offrent que 2 possibilités de réponse : oui/non ou vrai/faux. Il s’agit du type boléen.
La syntaxe de l’algorithme est la suivante :
Si condition
Alors traitement 1
Sinon traitement 2
FinSi
Pour exprimer ces conditions, on utilise les opérateurs de comparaison suivants : égal à (=) ; différent de (≠) ; plus petit que (<) ; plus grand que (>) ; plus petit ou égal à (< =) ; plus grand ou égal à (> =).
Exemple
b) Les structures répétitives
Lorsque la même tâche est répétée plusieurs fois, il s’agit alors de structures répétitives appelées également itératives ou boucles. Deux types de boucles existent.
Si le nombre de répétitions est déterminé : Pour….. allant de…… à, la syntaxe est la suivante :
Pour compteur ← valeur initiale à valeur finale [par Pas valeur du pas]
Instructions
Compteur suivant
Exemple
Écriture de l’algorithme permettant de cumuler les chiffres de 1 à 5
Si le nombre de répétitions est inconnu : tant que…… Instruction…… Fin tant que, le programme s’exécute tant qu’il n’a pas rencontré la ligne Fin tant que.
Exemple
Écrire l’algorithme des nombres compris entre 15 et 35 jusqu’à ce que la réponse convienne. Si la valeur est inférieure à 15, écrire « supérieur » ; si elle est supérieure à 35, écrire « inférieur ».
II. L'interface de programmation applicative (API)
Il s’agit de solutions informatiques qui permettent aux applications de communiquer entre elles pour échanger des données. Il peut s’agir d’applications, de programmation ou d’interfaces (API). Le système fonctionne grâce à des requêtes (interrogations). Ainsi, l’API permet d’interroger une application afin qu’elle fournisse les informations attendues.
Exemple
Pour réserver des billets de train ou d’avion, il est possible d’obtenir des informations grâce aux API fournies par les transporteurs.