Même si, de jour, on a une excellente acuité visuelle, la vision nocturne de tout conducteur est diminuée. Il faut donc adapter sa conduite.
A. Une vitesse adaptée
Les accidents causés par la vitesse ne sont pas seulement dus au non-respect des limites maximales autorisées mais également à une vitesse inappropriée aux circonstances ou à l’environnement immédiat, même en dessous des limites maximales.
La nuit, l’œil ne perçoit plus les couleurs et apprécie mal les distances.
Même avec l’aide de l’éclairage, le conducteur ne distingue pas à plus de quelques dizaines de mètres.
Parfois, le faible éclairage public doit inciter le conducteur à réduire sa vitesse.
Dès la vue d’une balise de contournement, éclairée par le faisceau des phares, le conducteur doit ralentir même si aucun panneau ne l’indique.
Enfin, l’éclairage public et les conditions de nuit ne permettent pas toujours
au conducteur de distinguer la présence de piétons à proximité de la chaussée. La vue d’un passage piétons doit d’autant plus l’inciter à ralentir.
B. La vision
Pour éviter d’être ébloui par l’éclairage des autres véhicules, il faut placer son rétroviseur intérieur en position « nuit » et, lorsqu’un véhicule arrive de face, regarder le bord de l’accotement plutôt que les feux. L’éblouissement perturbe l’évaluation des distances, le temps de réadaptation de l’œil étant de 5 à 6 secondes.