Se faire comprendre

Signaler

Si une grande partie de la communication repose sur l’attitude non verbale, il ne faut évidemment pas négliger l’aspect verbal de l’échange. Articuler, faire des pauses, choisir les mots justes sont autant d’atouts dans la prise de parole.

I. Soigner son élocution

Parlez distinctement en articulant pour être bien compris·e. Faites particulièrement attention à ne pas « avaler » les fins de phrases et les fins de mots.

Adaptez le volume de votre voix en fonction de la proximité avec votre auditoire. Ni trop fort, ni pas assez, vous devez trouver le juste équilibre. N’hésitez pas à demander si vous parlez suffisamment fort et si l’on vous entend.

Parler face à un public ne s’improvise pas et, pour éviter de bafouiller, il est nécessaire d’exercer sa voix et de s’entraîner.

II. S’exprimer correctement

1) Choisir ses mots

Vous êtes jugé·e sur la qualité de votre expression, d’où l’importance de bien choisir vos mots. Il est parfois difficile de trouver la bonne formulation : prenez le temps de chercher les termes les plus appropriés.

Évitez les contractions (« j’sais pas », « j’pense ») et prononcez correctement les négations incluant un « ne » audible. Si un terme familier vous échappe, reformulez dans un registre plus soutenu.

2) Bannir les tics de langage

Variables d’une époque à une autre, ces petits marqueurs de la communication sont à proscrire le jour de votre oral.

Commencez par repérer ceux que vous employez le plus souvent et entraînez-vous à vous en débarrasser dans vos conversations courantes ou lors de vos prises de parole en classe. Il peut s’agir :

• d’expressions en vogue (« genre », « carrément », « trop », « j’avoue »…) ;

• de mots de liaison (« donc », « alors », « et voilà », « en fait »…) ;

• d’onomatopées (« euh », « ben », « bah… »).

Bannissez également la mise systématique entre guillemets (geste à l’appui) qui vous sert à justifier que vous n’avez pas trouvé le mot juste pour vous exprimer.

3) Répondre adroitement


Prenez le temps de vous assurer que vous avez bien compris la question posée et vérifiez que vous n’avez pas juste saisi un mot à partir duquel vous allez construire votre raisonnement.

Vous pouvez, ponctuellement, reformuler la question posée pour vous assurer de votre compréhension : « vous me demandez si », « vous voulez savoir comment ».

Évitez les modalisateurs qui expriment le doute : « je crois que », « peut-être », « éventuellement ». Ne commencez pas votre réponse par un segment de phrase qui vous fait perdre toute crédibilité : « Je ne sais pas, mais… », « Je ne suis pas sûr, mais… ».

III. Adopter le bon rythme

Ne parlez ni trop lentement, pour avoir le temps de tout dire, ni trop vite, pour laisser au jury la possibilité d’intégrer ce que vous dites et de prendre des notes.

Trouvez le juste équilibre en accélérant ou en ralentissant le débit :

• accélérez au moment des exemples, des énumérations, des citations ;

• ralentissez lorsque vous présentez le plan, lorsque vous abordez un aspect essentiel, lorsque vous voulez particulièrement retenir l’attention.

N’hésitez pas à reformuler plusieurs fois un aspect important de votre intervention et à faire des pauses entre deux idées ou avant d’enchaîner sur un point important. On a souvent peur des silences à l’oral et pourtant, ils sont nécessaires.

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Varier ses expressions

L’examinateur appréciera que vous fassiez un effort pour varier les tournures que vous utilisez.

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