Le test de connaissances générales : Présentation de l'épreuve

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I. Un test de culture générale

Le test de connaissances générales, rassurez-vous, ne consiste pas en une dissertation ou un grand oral. Il vous faudra répondre en 33 minutes aux 100 questions d’un questionnaire à choix multiple (QCM).

Le QCM est, par définition, un questionnaire dans lequel sont proposées plusieurs réponses pour chaque question.

Pour cette épreuve, aucun programme n’est spécifié. Les questions porteront donc sur des connaissances générales et les thèmes abordés seront divers (vie politique et institutions, histoire, géographie, peinture, littérature...).

II. Pourquoi un QCM ?

Les QCM sont un mode de sélection de plus en plus utilisé dans les concours. Garants de l’objectivité et de la rapidité des corrections, les QCM permettent surtout d’évaluer, dans des conditions d’équité et d’anonymat, la capacité des candidats à répondre à des questions de manière rapide et pertinente.

Contrairement à ce que l’on pourrait intuitivement penser, ces bases de connaissances sont essentielles à l’exercice de votre futur métier. Elles vous seront d’une aide précieuse dans la réalisation de vos tâches quotidiennes.

Par ailleurs, vous êtes susceptible de faire carrière et, dans ce cadre-là, ces bases seront indispensables. C’est pourquoi la sélection est, à ce niveau, redoutable !

III. Quel type de QCM ?

Il existe différents types de QCM. L’imagination de leurs concepteurs est sans limite, si bien qu’ils en inventent chaque jour de nouveaux ! Les QCM peuvent ainsi combiner plusieurs formes : actif ou passif, uni ou multi-réponses, classement, intrus, formulation négative, etc.

Dans le cadre de l’épreuve de culture générale, il vous sera demandé de répondre à 100 questions et de cocher pour chacune d’elles la bonne case. Il s’agit donc d’un QCM « uni réponse » (une seule réponse valable par question).​

ATTENTION 

La question peut être formulée de manière négative.

On pourra également vous demander de chercher l’intrus, c’est-à-dire de trouver la mauvaise réponse.

IV. Comment affronter un QCM ?

L’épreuve du QCM vous met face à un double défi : celui du temps et celui des connaissances. Le jour J, la gestion du temps est donc fondamentale. Cela implique de ne pas s’attarder sur une question problématique et de se laisser une marge de manœuvre suffisante pour pouvoir revenir sur les questions manquantes et relire l’ensemble de ces réponses.

Un QCM ne laisse que peu de place à l’improvisation et requiert ainsi des connaissances suffisamment solides pour résister au doute que peuvent engendrer les différentes propositions.

MÉTHODE

Pour ne pas vous laisser envahir par le doute, habituez-vous à répondre sans lire immédiatement les propositions puis à vérifier si cette réponse initiale figure parmi les propositions. En procédant ainsi, vous éviterez d’être déstabilisé ou, pire, de donner une mauvaise réponse alors que, sans lire les propositions, vous auriez donné la bonne réponse sans hésitation.

Pour être efficace, il est essentiel de procéder par étapes :
– lire attentivement l’énoncé de la question car celle-ci peut vous demander de donner la bonne réponse ou de cocher la mauvaise réponse ;
– traiter les questions qui semblent faciles ; ignorer celles qui paraissent compliquées ;
– revenir sur les questions laissées sans réponse en procédant par tâtonnement ou élimination pour parvenir à la réponse probable ;
– ne pas bloquer sur une question ;
– dans les 2 dernières minutes, relire l’ensemble des réponses et reprendre les dernières questions qui font de la résistance.

V. Que faire en cas de situation difficile ?

Il est possible que la lecture des propositions du QCM introduise de la confusion dans votre esprit, voire vous paraisse complètement absurde. Pas de panique : c’est une technique fréquemment utilisée par ceux qui rédigent les questions du concours.

Face à une question difficile ou surprenante, l’important est de conserver son sang-froid et de mettre en œuvre un mode de raisonnement adéquat (déductif ou analogique) pour éliminer les mauvaises réponses.

Par ailleurs, l’épreuve du QCM invite à l’humilité et au réalisme : même les plus cultivés butent sur certaines questions.