I) Les points clés
1) Le peuplement des milieux par certains animaux
Chez de nombreux animaux aquatiques, les cellules reproductrices ou gamètes sont libérées dans le milieu. Un nouvel individu naîtra de leur union, ou fécondation, très loin des parents.
Chez d'autres comme la grenouille, ce sont les œufs, issus de la fécondation, qui se dispersent dans le milieu.
Les papillons adultes parcourent de grandes distances à la recherche d'un partenaire pour la reproduction.
2) Le peuplement des milieux par les végétaux
La reproduction sexuée est le mode de reproduction de la plupart des êtres vivants, faisant intervenir des cellules reproductrices, ou gamètes, mâle et femelle. Les fruits et les graines issus de la reproduction sexuée des plantes à fleurs peuvent être emportés par le vent, l'eau, les animaux. Dans des conditions favorables, les graines germent et un nouvel individu se développe loin de la plante d'origine.
Chez certains végétaux, outre la reproduction sexuée, des mécanismes de reproduction asexuée (qui ne fait pas intervenir des gamètes), ou multiplication végétative, contribuent au peuplement du milieu.
Ainsi, chez les plantes sans fleurs (mousses, fougères, algues), des cellules particulières, les spores, sont libérées dans le milieu et transportées avant de donner un nouvel individu. Chez d'autres végétaux comme le fraisier, c'est une partie d'organe (tige, feuille) qui peut se séparer du pied d'origine et se développer en un nouvel individu complet : la plante colonise alors le territoire voisin.
II) La reproduction sexuée et peuplement du milieu par des moules
Les moules sont des invertébrés marins vivant fixés sur des rochers. Les gamètes mâles et femelles sont libérés dans l'eau, où a lieu la fécondation puis le développement en larves. Au hasard des courants marins, certaines de ces larves se déposeront sur un rocher et se transformeront en adultes.
En conclusion, la dispersion des gamètes, des œufs et des larves permet aux moules, animaux fixés, de coloniser de nouveaux milieux.