La vitesse est mise en cause dans la moitié des accidents mortels. On dénombre chaque année environ 4 000 morts et 79 000 blessés du fait d’accidents routiers.
La répression
Les limites de vitesse sont définies dans le Code de la route.
À noter
Le transport, la détention ou l’usage d’un détecteur de radar entraîne également le retrait de 6 points.
Cas particuliers : jeunes conducteurs (« A ») ; pneus cloutés (80 km/h).
Les moyens et leur implantation
On distingue les cinémomètres fixes (automatiques, Mesta 208, Eurolaser et Ultralyte) et mobiles (SVR 2000 et Mesta 2100).
Le Mesta 208 nécessite deux postes : poste opérateur (où se trouve l’appareil) et poste d’interception (où les contrevenants sont verbalisés).
Pour les autres appareils :
– soit la verbalisation est automatique avec prise de photo et il n’y a pas d’interception ;
– soit le militaire voit le contrevenant avec l’appareil (cas de l’Eurolaser et de l’Ultralyte) et il le contrôle lui-même après avoir constaté une infraction.
L’Eurolaser (communément appelé «jumelles») et l’Ultralyte permettent également de relever d’autres infractions telles que l’utilisation du téléphone portable, le non-port de la ceinture de sécurité ou la non-apposition des vignettes obligatoires (assurances, Crit’air…).
À savoir
Le terme « radar » est impropre ; il faut utiliser celui de « cinémomètre », qui désigne un appareil de mesure de la vitesse.
La procédure
La réglementation différencie la vitesse enregistrée par les appareils et la vitesse retenue pour la verbalisation, la différence étant au bénéfice du conducteur.
Ainsi, la vitesse lue sur l’appareil est baissée de 5 % en dessous de 100 km/h, et de 10 % au-dessus.
Concrètement, pour une route limitée à 80 km/h, si l’appareil enregistre 120, le militaire retient la vitesse de108 pour la verbalisation (120 – 12). Le dépassement verbalisé est donc de 38 km/h et le contrevenant échappe de peu à la rétention de son permis de conduire (voir tableau en début de fiche).
Hors agglomération, si le dépassement est inférieur à 20 km/h, l’infraction est requalifiée en 3e catégorie (amende moindre).
La mise en œuvre
Choix de l’emplacement :
– dangers présentés par l’axe routier ;
– nombre d’accidents causés par la vitesse sur l’axe routier ;
– pourcentage de contrevenants sur cet axe routier.
Cette action répond aux exigences de la déontologie : service répressif avec mise en place discrète qui ne doit en aucun cas être édicté par des facilités de répression ou être un piège à contrevenant.
Mise en œuvre de l’Eurolaser :
– test de mise en route ;
– position « 2V » du sélecteur ;
– pointer l’anneau central sur la plaque minéralogique (pas les vitres) ;
– presser le bouton « mesure » ;
– éviter les oscillations !