Les 40 règles de l’orthographe française

Publié le 05 juillet 2023
 • Mis à jour le 01 octobre 2024
 • digiSchool

Que ce soit pour bien préparer sa rentrée scolaire, rédiger un mail important ou revoir ses fondamentaux, les règles d’orthographe représentent un point crucial dans la langue française.

40 règles d'orthographe française

Dans cette fiche, tu retrouveras les 40 règles de l’orthographe française. Tu trouveras pour chaque règle une explication, un ou plusieurs exemples, ainsi que la liste des exceptions s’il y en a.

SOMMAIRE

Règle 1 : accord des adjectifs

Parmi les 40 règles d’orthographe française, les règles d’accords tiennent une place importante.

L’accord des adjectifs se fait toujours avec le nom, il le qualifie et le détermine.

Exemple :

1- Un petit ruisseau. Qu’est-ce qui est petit ? Le ruisseau (masculin)

2- Une grande maison. Qu’est-ce qui est grande ? La maison (féminin)

Particularité 1 : avec les adjectifs composés, seul le deuxième terme s’accorde (ex : des enfants bien-aimés, des échanges commerciaux franco-américains).

Particularité 2 : avec les adjectifs de couleur, l’accord se fait normalement (exemple : des fruits verts). Si on retrouve deux adjectifs dont un de couleur il n’y a pas d’accord (ex : des yeux vert foncé). Enfin, si on qualifie avec un nom, il n’y a pas d’accord aussi (ex : des chemises olive, une nappe moutarde, etc.).

Particularité 3 : l’adjectif « demi » est particulier. On va écrire une demi-heure, mais on écrira une heure et demie. Demi ne sera jamais au pluriel (ex : quatre fois et demie).

Règle 2 : accord du participe passé

L’accord du participe passé est une règle composée de neuf sous-règles.

Règle 1 : le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde comme un adjectif.

Exemple : une lettre bien envoyée.

Exception : vu, ci-joint-excepté.

Règle 2 : le participe passé ne s’accorde que s’il est placé après le nom.

Exemple : voilà les carottes que vous avez demandées. Qu’est-ce qui a été demandé ? Les carottes, qui sont placées avant le participe passé.

Règle 3 : le participe passé des verbes mono-pronominaux (verbes qui ne peuvent être précédés de te, me, se…), conjugué avec l’auxiliaire ÊTRE, s’accorde avec le sujet.

Exemple : elles sont parties assez tôt.

Exception : étant donné (ex : Étant donné leur situation, ils ont vendu leur maison).

Règle 4 : le participe passé des verbes bi-pronominaux (pouvant être précédés de me, te, se…) s’accorde avec le sujet lorsqu’il n’y a pas d’objet direct.

Exemple : elles se sont enfuies.

La règle 4 comporte deux particularités :

  • 1ère particularité : le participe passé reste invariable avec le verbe « se rendre compte de » (ex : nous nous sommes rendu compte de notre erreur).
  • 2ème particularité : le participe passé des verbes bi-pronominaux, dont le deuxième pronom de conjugaison correspond à un complément introduit par ‘à’, est invariable (plaire à, succéder à, sourire à, etc.). Ex : Ils se sont plu à récolter des tomates. Les heures se sont succédé.

Règle 5 : si l’objet direct est placé avant un verbe bi-pronominal, il s’accorde avec.

Exemple : les pieds qu’ils se sont lavés.

Règle 6 : si l’objet direct est placé après le verbe bi-pronominal, le participe passé reste invariable.

Exemple : ils se sont lavé les pieds.

Règle 7 : si le participe passé est conjugué avec le verbe avoir, il ne s’accorde jamais avec le sujet.

Exemple : elles ont travaillé toute la journée, ils ont cherché des fruits dans les bois, etc.

Règle 8 : si l’objet direct est placé avant et que le participe passé est conjugué avec l’auxiliaire avoir, celui-ci s’accorde avec l’objet direct.

Exemple : les lionnes qu’il a élevées.

Exception : il y a eu, il a fallu, il a fait. Ex : tous les achats qu’il a fallu faire.

Règle 9 : si l’objet direct est placé après et que le participe passé est conjugué avec l’auxiliaire avoir, celui-ci reste invariable.

Exemple : j’ai mangé toutes les parts de pizza.

Règle 3 : accord des verbes

Parmi les règles d’orthographe pour éviter les fautes sur les accords, celle qui traite des verbes est simple : tous les verbes s’accordent avec leur sujet.

Pour trouver le sujet, tu peux te poser deux questions simples avec le verbe :

  • Qui est-ce qui ?
  • Qu’est-ce qui ?

Exemple : le cheval mange. Qui est-ce qui mange ? Le cheval. Elles sont belles. Qui est-ce qui est belle ? Elles.

Attention :

  • Après « je », on retrouve toujours « e » ou « s ». Ex : je lis, je mange, je pars, je bois, je réfléchis etc.
  • Après « tu », toujours « s ». Ex : tu lis, tu manges, tu pars, tu rigoles, tu aimes, etc.
  • Après « il », jamais de « s ». Ex : il part, il mange, il boit, il perd, il cherche, etc.

Il faut aussi faire attention aux doubles sujets. Ex : ma femme et moi mangerons à cette table. Le sujet est ma femme et moi, on peut donc dire « nous ».

Règle 4 : c / ç / cu et g / ge / gu

Dans l’orthographe, le « c » peut se prononcer /k/ ou /s/.

Exemples du son /s/ : la cerise, le cinéma, le cycliste, etc.

Pour garder le son /s/ devant « u », « a », ou « o » il faut utiliser un « ç » : il berça, le garçon, il aperçut, etc.

Exemple pour le son /k/ : carreaux, la carte, le cagibi, etc.

Le g, quant à lui, peut se prononcer /j/ ou /g/.

Exemple pour le son /g/ : le gâteau, la gare, la gamelle, etc.

Exemple pour le son /j/ : le givre, la gelée, le genou, une girouette, etc.

Pour obtenir un son dur /g/ devant un « e » ou un « i », il faut rajouter un « u » après le « g ».

Exemple : une guirlande, un guide, une guitare, la guerre, etc.

Règle 5 : e et é / è

Règle 1 : on ne retrouve jamais d’accent devant un « x ». Ex : exercices, examen, exact, exclu, etc.

Règle 2 : lorsque le « e » est suivi d’une consonne, on ne met pas d’accent. Ex : esprit, dessin, attester, etc.

Règle 3 : lorsque le « e » se retrouve seul, et qu’il est suivi d’une syllabe sonore, on utilise « é ». Ex : médecin, délier, prévenir, etc.

Règle 4 : lorsque le « e » se retrouve seul, et qu’il est suivi d’une syllabe muette, on utilise « è ». Ex : un piège, une mèche, un piège, etc.

Règle 6 : notre, le nôtre / votre, le vôtre

Pour savoir si on doit utiliser un « o » ou un « ô » avec « notre » ou « votre », il faut toujours regarder s’il est précédé d’un article (la, le, les, du, de, etc.).

Exemple : cette ferme, c’est la nôtre. Il faut que vous y mettiez un peu du vôtre. Notre maison est magnifique. Votre chien ne fait qu’aboyer.

Règle 7 : certains mots prennent toujours -s à la fin

Dans les règles d’orthographes importantes à retenir, il y a celle qui concerne les mots qui prennent toujours un « s » à la fin.

On retrouve trois types de mots :

  • les substantifs et adjectifs : brebis, concours, corps, cours (d’eau ou leçon), décès, discours, fois, frais, jus, lilas, mois, parcours, pardessus, pays, plusieurs, poids, pois, printemps, progrès, puits, repas, secours, souris, succès, talus, temps, univers, velours.
  • les adverbes : ailleurs, alors, d’ailleurs, après, dedans, dehors, dessous, dessus, longtemps, moins, néanmoins, parfois, puis, quelquefois, toujours, volontiers.
  • les prépositions : envers, vers.
  • les conjonctions : dès que, tandis que.

Règle 8 : tout / tous / toute / toutes

Règle 1 : « Tout » s’accordera avec le genre et le nombre du nom s’il est placé devant lui. Dans ces cas-là, « tout » est un déterminant.

Exemple : tous les garages ferment à 20 heures. Tout enfant portera un manteau.

Règle 2 : lorsque le pronom « tout » est placé devant un verbe il varie et peut devenir « toute(s) » au féminin et « tous » au masculin pluriel.

Exemple : regarde ces chiens, ils suivent tous le même maître (tous les chiens). Goûte ces carottes, elles sont toutes bonnes (toutes les carottes).

Règle 3 : l’adverbe « tout » se met au féminin et prend le même nombre que l’adjectif lorsqu’il est placé devant un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un ‘h’ aspiré. Devant une voyelle, il reste invariable.

Exemple : elle est tout émue (mais elle est toute contente). Elles sont tout émues (mais elles sont toutes contentes).

Règle 4 : « Tout » reste invariable lorsqu’il est placé devant un adjectif masculin.

Exemple : ils sont tout émus (mais ils sont tout contents).

Règle 9 : vingt / cent / mille

La règle d’orthographe pour vingt, cent, et mille est très simple.

« Mille » reste toujours invariable. Ex : quatre mille, trois mille, deux mille quatre cents femmes, etc.

« Milliers » et « millions » s’accordent toujours. Ex : trois milliers, un million, quatre millions, un million, etc.

En ce qui concerne « vingt » et « cent », ils prennent un « s » s’ils sont multipliés, sauf s’ils sont suivis d’un autre nombre.

Exemple : quatre-vingts, trois cents, quatre-vingt-deux, trois cent dix-neuf.

Règle 10 : a / à et / est on / ont son / sont

Lorsque l’on peut conjuguer, on utilise a / est / ont / sont, sinon on utilisera les autres.

Exemple avec à / et / on / son : Des livres et des cahiers. Je suis revenu à temps. On s’appelle ce soir ?

Exemple a / est / ont / sont : Il a retrouvé son cahier. Ils ont bien travaillé. Elles sont sages.

Règle 11 : ce / se c’est / s’est

Pour cette règle, il faut aussi voir si on peut conjuguer. Si on peut conjuguer, on utilisera se / s’.

Exemple : il s’est réveillé tôt. Ils se sont fait mal.

Au contraire, si on ne peut pas conjuguer, on utilisera ce / c’

Exemple : il est venu me voir ce matin. C’est très beau.

Règle 12 : ces / ses

Mettez la phrase au singulier. Si on peut remplacer par « son » ou « sa », on écrit « ses ». Si on peut remplacer par « ce », « cette » ou « cet », on écrit « ces ».

Exemple : ses tomates sont délicieuses (les tomates sont à elle). Ces tomates sont délicieuses (cette tomate est délicieuse). Ces chiens sont beaux (ce chien est beau). Ses chiens sont beaux (les chiens sont à lui).

Pour résumer, « ses » affirme une possession, alors que « ces » permet de désigner.

Règle 13 : la l’a / l’as là

« La » « l’a » : la + temps simple et l’a + temps composé.

Exemple : il la voit .Vous la buvez. Il l’a mangé. Tu l’as bue. Nous l’avons vu. Il l’a vu.

« Là » : si on peut remplacer « là » par ici.

Exemple : reviens là. Je ne serais pas là. Passe par là.

Règle 14 : leur / leurs

Règle 1 : lorsque « leur » peut être remplacé par « lui », ce pronom est invariable.

Exemple : je leur explique quelque chose (je lui explique quelque chose). Je leur offre un cadeau (je lui offre un cadeau).

Règle 2 : “leur” ne pas être au féminin.

Exemple : leur chienne est malade. Leur maison est très belle.

Règle 3 : si « leur » ne peut pas être remplacé par lui, il s’accorde.

Exemple : leurs chiens sont beaux. Leurs amis vont arriver.

Règle 4 : si « leurs » est précédé de « les » il s’accorde.

Exemple : ils ont reconnu les leurs.

Règle 15 : ma / m’a / m’as mon / m’ont ta / t’a ton / t’ont

Il faut faire la différence entre un nom et un temps composé :

  • mon + nom / m’ont + temps composé
  • ma + nom / m’a + temps composé
  • ta + nom / t’a + temps composé
  • ton + nom / t’ont + temps composé

Exemple : ma vue baisse. Il m’a vue. Tu m’as parlé. Mon chien est gentil. Ils m’ont offert un gentil chien.

Règle 16 : mets / met m’es / m’est mes / mais

Règle 1 : mettre au pluriel pour savoir s’il faut conjuguer (verbe).

Exemple : tu m’es cher (au pluriel « tu nous es »). Cela m’est égal (au pluriel « nous est »). Je mets la table (au pluriel « nous mettons »).

Règle 2 : « mes » est un adjectif possessif (mettre au singulier pour savoir).

Exemple : mes guitares sont belles (ma guitare est belle).

Règle 3 : mais exprime une opposition entre deux idées ou deux adjectifs.

Exemple : il est gentil mais il ne faut pas l’énerver. Elles sont belles mais elles vont bientôt faner.

Règle 17 : on / on n’

Pour différencier « on » de « on n’ » il faut mettre le verbe à une autre personne pour s’il est à la forme positive ou négative.

Exemple avec « on » : On est d’accord ? On a faim. On se retrouve où ?

Exemple avec « on n’ » : On n’attend rien. On n’allume pas.

Règle 18 : ou / où

Si on peut remplacer par « ou bien », on écrit « ou ». Dans les autres cas, on écrit où.

Exemple avec « ou » : c’est la guitare ou le piano. C’est tout ou rien. C’est toi ou moi.

Exemple avec « où » : on se retrouve où ? Où vas-tu ?

Règle 19 : peu peux / peut

On écrit « peu » quand on veut dire « pas beaucoup ». Le reste du temps, c’est le verbe pouvoir.

Exemple avec « peu » : il en reste très peu. J’ai peu d’argent.

Exemple avec « peux » et « peut » : il peut y arriver. Tu peux venir ce soir. Il se peut qu’il pleuve demain.

Règle 20 : quand / quant / qu’en

Règle 1 : on utilisera toujours « quand » sauf devant « à », « au », « aux ».

Exemple : quand reviendras-tu ? Quant à eux, ils sont revenus. Quant aux poissons, on ne les voit plus.

Règle 2 : qu’en est suivi d’un verbe et le « en » signifie « de cela »

Exemple : qu’en penses-tu ? Qu’en est-il de ton plat ?

Règle 21 : quel / quelle quels / quelles qu’elle / qu’elles

Règle 1 : quel, quels, quelle, quelles, sont toujours accompagnés d’un nom.

Exemple : quel bus tu vas prendre ? À quelle station tu descends ? Quels sont leurs prénoms ? Quelles idées as-tu ?

Règle 2 : qu’elle et qu’elles sont toujours suivis d’un verbe.

Exemple : il ne faut pas qu’elles se voient trop souvent. Il a vu qu’elle était là.

Règle 22 : sens / sent s’en sans cent sang sens – tends / tend t’en tant

« S’en » et « t’en » sont des doubles pronoms qui peuvent indiquer un lieu ou un objet (on peut les reconnaître en conjuguant). Ex : il s’en veut beaucoup. Il t’en veut beaucoup.

Sens ou sent : verbe sentir.

Tends ou tend : verbe tendre.

Sans : signifie « pas de ». Ex : Il vient sans toi.

Sang est un nom.

Sens est un nom.

Cent : le nombre 100

Tant : signifie autant, pareillement, tellement. Ex : je l’aime tant.

Règle 23 : si s’y -ci / ci- scie

Règle 1 : on écrit toujours « si », sauf quand on peut conjuguer, dans ce cas on écrit « s’y », et sauf quand on peut désigner quelqu’un ou quelque chose, dans ce cas on écrit « ci ».

Exemple : si tu viens, c’est d’accord. Il est si beau ! Il sait comment s’y rendre. J’aime bien celui-ci.

Règle 2 : la « scie » est un nom.

Règle 24 : ap / app-

On écrit toujours « app » sauf avec ces exceptions : apaiser, apathique, apercevoir, apéritif, s’apitoyer, aplanir, aplatir, apostropher.

Exemple : appeler, apprêter ; apprendre, etc.

Règle 25 : mb / mm / mp

Il faut toujours employer un « m » et non un « n » devant les lettres « m, b et p ».

Exemple : ensemble, le temps, emmener, tremper, etc.

Exceptions : embonpoint, néanmoins, bonbonnière, bonbon, bonbonnes.

Règle 26 :  s / ss / z / x

Le son /s/ aura toujours deux consonnes. Le son /z/ quant à lui prendra toujours une seule consonne.

Exemple : essence, aisé, cuisiner, hésiter, essuyer, essayer, etc.

Exceptions : dizaine, bizarre, gazon, gaz, horizon, douze.

Règle 27 : pluriel général des noms et des adjectifs (-s, -x, -z)

Dans la majeure partie des cas, on forme le pluriel des noms et des adjectifs en ajoutant « s » à la fin. Si on retrouve un « s », un « x », ou un « z », ils ne changent pas.

Exemple : une glace, des glaces. Un livre, des livres. Un tamis, des tamis.

Exception : un ciel, des cieux. Un œil, des yeux. Un aïeul, des aïeux.

Règle 28 : pluriel des noms en -ail

Tous les noms qui finissent en « ail » prennent un « s » au pluriel sauf exception.

Exemple : le détail, les détails. Un portail, des portails.

Exception : un travail, des travaux. Un vantail, des vantaux. Un bail, des baux. Un émail, des émaux. Un soupirail, des soupiraux. Un vitrail, des vitraux.

Règle 29 : pluriel des noms et des adjectifs en -al

Tous les noms et adjectifs qui finissent en « al » prennent « aux » au pluriel, sauf certaines exceptions qui prennent un « s ».

Exemple : un journal, des journaux. Un cheval, des chevaux. Matinal, matinaux.

Exception : bancal, bal, régal, récital, fatal, chacal, glacial, festival.

Règle 30 : pluriel des noms en -au / -eau / -eu

Tous les noms qui finissent par « au », « eau », et « eu » prennent un « x » au pluriel sauf exception.

Exemple : un jeu, des jeux. Un bateau, des bateaux. Un bureau, des bureaux.

Exception : un pneu, des pneus. Un bleu, des bleus.

Règle 31 : pluriel des noms en -ou

Sauf les exceptions qui prendront un « x », tous les noms qui finissent en « ou » prennent un « s » au pluriel.

Exemple : un trou, des trous.

Exception : bijou, caillou, chou, joujou, pou, hibou, genou.

Règle 32 : féminin des adjectifs en -et

Tous les adjectifs qui finissent par « et » prennent « ette » au féminin. On trouve cependant des exceptions qui prendront « ète ».

Exemple : mon frère cadet, ma sœur cadette. Il est coquet, elle est coquette.

Exception : complet, discret, inquiet, secret.

Règle 33 : féminin des adjectifs en -ot

Les adjectifs qui se terminent par « ot » prennent « otte » au féminin, sauf les exceptions qui prendront juste un « e ».

Exemple : un peu vieillot, un peu vieillotte.

Exception : dévot, idiot, manchot.

Règle 34 : noms et adjectifs terminés par -el / -èle / -elle / -èle / -êle

1- Exemples de noms masculins en « el » : un duel, pluriel, un manuel, appel, etc.

Exceptions : un polichinelle, un vermicelle, un violoncelle, un rebelle.

2- Exemple de noms féminins en « elle » : une coccinelle, une sauterelle, une pelle, etc.

Exception : la grêle.

3- Exemples de noms en « èle » : une parallèle, un fidèle, la clientèle, etc.

4- Exemples d’adjectifs se terminant par « èle » : fidèle, parallèle, etc.

5- Exemples d’adjectifs se terminant par « êle » : Frêle, grêle, etc.

Règle 35 : noms terminés par -eur

Sauf exception, ils finissent tous par « eur ».

Exemple : le bonheur, le malheur, une erreur, etc.

Exception : une demeure, le beurre, un leurre, l’heure, le babeurre, un heurt.

Règle 36 : noms terminés par -euil / -ueil

Exemples de noms qui se terminent par « euil » : un deuil, le seuil, un treuil, etc.

Attention : après un « c » ou un « g » le « euil » se transforme en « ueil ».

Exemple : accueil, cercueil, orgueil, etc.

Règle 37 : noms terminés par le son /o/

1- Exemples de noms qui se terminent par « yau » : tuyau, noyau, boyau, etc.

2- Exemples de noms qui se terminent par « eau » : bateau, l’eau, drapeau, anneau, etc.

3- Exemples de noms qui se terminent par « o » : studio, cacao, numéro, trio, lavabo, etc.

4- Exemples de noms qui se terminent par « ot » : sanglot, abricot, tricot, javelot, etc.

5- Autres exemples : galop, repos, crapaud, saut, artichaut, etc.

Règle 38 : noms terminés par -oir / -oire

Règle 1 : les noms masculins en /oir/ peuvent souvent se terminer par « oir ».

Exemple : trottoir, abattoir, comptoir, etc.

Règle 2 : les noms féminins en /oir/ se terminent souvent par « oire ».

Exemple : une nageoire, une armoire, une baignoire, la gloire, etc.

Exceptions avec certains noms masculins : un accessoire, un territoire, un auditoire, un déboire, un interrogatoire, un laboratoire, un ivoire, un observatoire, un réfectoire, un répertoire.

Règle 39 : terminaison des participes passés et des adjectifs

Pour trouver la terminaison des participes passés et des adjectifs masculins singuliers en le mettant au féminin.

Exemple : grand, grande (on en déduit que grand se termine par un « d »). Petit, petite. Pris, prise. Lu, lue.

Exception : dissous, dissoute. Turc, turque. Grec, grecque. Public, publique. Bénin, bénigne. Malin, maligne. Laïc, laïque.  Favori, favorite.

Règle 40 : verbes terminés par -é / -er / -ez ; -i / -is / -it ; -u / -us / -ut

La dernière de nos 40 règles d’orthographes de bases est composée de six sous-règles.

Règle 1 : avec « i » ou « u » c’est le participe passé précédé de l’auxiliaire.

Exemple : j’ai suivi, j’ai vu, j’ai nourri.

Règle 2 : avec « il » sans auxiliaire, on écrit « it » ou « ut ».

Exemple : il suit, il rit, il lit, il reçut, il aperçut.

Règle 3 : avec « je » ou « tu », on écrit « is » ou « us ».

Exemple : je nourris, tu suivis, je reçus, tu lis.

Règle 4 : si on peut remplacer le verbe par « mordu », on écrit « é ».

Exemple : il a parlé (il a vendu).

Règle 5 : si on peut remplacer le verbe par « mordre », on écrit « er ».

Exemple : il est parti manger (il est parti mordre).

Règle 6 : si on peut remplacer par « mordez », on écrit « ez ».Exemple : Vous parlez fort (vous mordez fort).


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