Le Rotaract, bien plus qu’un BDE !
Et si la vie étudiante au sein de votre école ne se limitait pas aux soirées d’intégration et aux challenges sportifs ? C’est en tout cas ce que promet le Rotaract Club ITIC Paris ; où engagements solidaires et causes humanitaires côtoient les initiatives de rencontres professionnelles. Maxime et Marine, respectivement Président et Vice-Présidente du club, nous en parlent.
Article rédigé en partenariat avec ITIC Paris.
Qu’est-ce que le Rotaract ?
Le Rotaract est une association parrainée et supervisée par le Rotary Club International et destinée aux jeunes étudiants et professionnels entre 18 et 35 ans. Les objectifs de cette association sont de mener des actions caritatives à l’échelle locale et internationale, d’étendre son réseau personnel et professionnel, ainsi que de développer ses compétences.
Présent dans 189 pays, le Rotaract se subdivisent en clubs à taille humaine dont les adhérents se mobilisent au service des autres à travers des projets sociaux, humanitaires ou encore environnementaux.
La Rotaract Club ITIC Paris vu par les membres
Convaincue de l’importance d’une vie étudiante rythmée d’opportunités et de rencontres, l’école ITIC Paris va au-delà du simple BDE en offrant à ses étudiants une véritable vie associative ! Mais pas seulement, le Rotaract, c’est aussi la possibilité de rencontrer des entreprises afin de trouver un stage, une alternance, son futur job ou bien monter son projet entrepreneurial. Le tout dans une atmosphère bienveillante et solidaire. Nous avons interrogé Maxime MERCIER et Marine DA CUNHA, respectivement Président et Vice-Président du Rotaract Club ITIC Paris pour en savoir plus.
Comment intégrer le Rotaract de ITIC Paris et quelles sont les missions proposées aux étudiants ?
Maxime MERCIER – Partout dans l’école, il y a des flash codes à scanner ou même sur le compte Instagram @rotaractiticparis. Il suffit d’envoyer un message et de venir à au moins une des deux réunions mensuelles. Lors de ces réunions, on va discuter des actions à venir et de sujets divers. Par exemple, une fois quelqu’un est venu faire une super présentation sur le don de moelle osseuse pour expliquer ce que c’est, comment y participer et surtout lever certains tabous.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le Rotaract est international. Alors, nous allons jouer en échelle, nous avons notre club au sein de l’école, mais ne serait-ce que sur la région Île-de-France, il y a beaucoup de clubs avec lesquels nous allons faire plein d’actions. Notamment, début avril, une de nos étudiantes va nous représenter au concours d’éloquence regroupant tous les clubs d’île-de-France.
Marine DA CUNHA – Ce qui est super sympa, c’est que lors de ces réunions, on a souvent de nouvelles personnes qui viennent pour découvrir ce qu’est le Rotaract et les actions que l’on va mettre en place.
C’est qui est cool, c’est que parfois, certains ont besoin d’aide pour leur recherche d’alternance ou de stage et étant donné qu’on bénéficie d’un réseau très large, cela nous permet de les aider.
Le Rotaract est perçu comme un club élitiste, est-ce vrai ?
Maxime MERCIER – C’est un des préjugés qui colle à la peau du Rotaract, ce côté élitiste alors que pas du tout. Souvent, on dit que ce qu’il faut pour faire de l’humanitaire, c’est de l’argent, mais quand on est étudiant, on en a pas forcément. Ce qu’on va rechercher chez les étudiants, c’est de consacrer du temps.
En décembre, par exemple, nous avons organisé une banque alimentaire, donc on ne demande pas aux étudiants d’investir de l’argent, d’acheter des courses, mais d’être présents lors des collectes dans les magasins, etc. Autre exemple, le don du sang, c’est une action humanitaire aussi qui permet de sauver des vies. Pour rappel, un don peut sauver 3 vies.
Il y a plein de micro actions comme celles-ci qui permettent de réaliser de grandes choses. Mais, on a aussi de très gros projets ! Actuellement, nous préparons pour le mois de mai un voyage humanitaire au Bénin, donc on cherche des étudiants pour nous accompagner et des entreprises pour nous sponsoriser. Cette mission humanitaire participe à la préservation du patrimoine mondial de l’humanité, donc ce n’est pas rien. Au Bénin, il y a une région qui s’appelle l’Atacora. C’est une région montagneuse avec des maisons classées au patrimoine historique. Nous allons là-bas pour aider à la restauration de ces maisons et en même temps découvrir cette région qui actuellement est en partenariat avec l’Ambassade de France pour faire un reportage sur l’Atacora.
Concrètement, s’engager dans le Rotaract ça implique quoi ?
Marine DU CUNHA – Dans l’idéal, on aimerait que tous les membres puissent venir à nos réunions bi-mensuelles. Mais, ce qui importe, c’est la motivation et l’engagement. C’est d’être là, quand on a besoin de mettre en place les actions et pour toute la réalisation qu’il y a autour.
Autre chose, à la fin de leur cursus à ITIC Paris, les étudiants pensent qu’ils quittent le Rotaract, alors que pas du tout ! C’est possible de rester membre et de continuer à mener des actions comme si on était étudiant. Et puis même après, au-delà de 35 ans, il est possible d’intégrer le Rotary Club International.
Maxime MERCIER – Et puis, même si on déménage, le réseau du Rotaract est partout en France. Alors pourquoi ne pas aller rencontrer un club Rotaract. Nous sommes tous liés par le même principe « l’amitié par le service ».
Comment s’organise le mentorat du Rotaract de ITIC Paris ?
Marine DU CUNHA – Récemment une étudiante est venue nous voir, car elle avait des difficultés en marketing. Grâce au Rotaract et ses partenaires, nous avons plein de professionnels qui peuvent l’aider. Et même au-dessus pour les stages et les alternances, on peut facilement trouver des entreprises prêtent à les accueillir.
Maxime MERCIER – Même entre nous, on a des étudiants de toutes les filières et de tous les niveaux.
Quelle est la place et le rôle de ITIC Paris dans le Rotaract ?
Maxime MERCIER – On a de la chance, on est très appuyé par l’école, mais elle nous laisse une certaine marge de liberté. Le club Rotaract dépend de l’école, mais on a pas besoin d’être de l’école pour y participer.
Un petit mot pour la fin ?
Maxime MERCIER – N’hésitez pas à nous rejoindre. L’idée, c’est de pouvoir faire de l’humanitaire ! Venez chez nous, nous allons monter des projets humanitaires de A à Z sans avoir aucune connaissance de ce que c’est et on va monter tout le projet en partant de rien. En étant à ITIC Paris, vous faites vos études et à côté vous arrivez aussi à monter des projets humanitaires.
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