Pourquoi faire un mémoire de master ?

Publié le 27 juillet 2020
 • Mis à jour le 24 septembre 2024
 • Adeline A.

Le mémoire de Master, c’est un travail qui va de 30 à 50 pages qui vient sanctionner la fin du M1, et surtout celle du M2. Qui a inventé ce concept et à quoi sert-il exactement ? Il est temps de faire une petite mise au point.

Pourquoi faire un mémoire de master ?

On se pose rarement la question de savoir qui a inventé le concept du mémoire de master. Pourtant, il faut bien que l’idée soit née quelque part, dans la tête d’un universitaire sadique, te dis-tu. Pour commencer, sache que le mot « mémoire » utilisé pour un texte défendant une idée (souvent pour agiter un peu l’opinion) est apparu… au XIIᵉ siècle ! Et oui, ça ne date pas d’hier. Son sens se précise au XIXᵉ siècle. Un mémoire y désigne un texte publié pour exposer un fait ou une idée, mais de façon rigoureuse et scientifique. Cependant, le terme n’a pas encore été récupéré par les universités.

C’est bien entendu au XXᵉ siècle que les facs reprennent l’idée de mémoire. Puisque les études universitaires doivent avoir une structure, l’idée vient naturellement de faire écrire des mémoires aux étudiants. D’abord à la fin du Master 1 (qui, jusqu’en 2006, équivalait au niveau de « maîtrise », donc était un diplôme en soi), puis à la fin du Master 2. « La rédaction d’un mémoire de recherche est ainsi un rituel de passage souvent incontournable dans le cursus universitaire classique actuel », peut-on lire sur Wikipédia. Dont l’un des rédacteurs ajoute quelques lignes plus loin : « Certains étudiants rêveraient ainsi d’en être exemptés ». C’est toujours le cas, et c’est peut-être pour ça que tu lis cet article.

L’intérêt d’un mémoire de Master : expliquer, synthétiser, se documenter

Bien évidemment, après avoir fait l’historique du mémoire, il faut expliquer l’utilité de la chose. Déjà, tu ne peux pas échapper à la rédaction de ton mémoire si tu es en master. Alors autant te faire à l’idée : tu devras en passer par là.

Outre le fait de te permettre de décrocher ton diplôme, un mémoire sert à valider plusieurs compétences. Certains cursus universitaires demandent à leurs étudiants d’en écrire un à la fin du M1. Puis un autre, plus long, à la fin du M2 (on passe souvent de 30 à 50 pages et plus). On a tendance à négliger l’utilité du mémoire alors que, si on y réfléchit bien, un mémoire réussi prouve quelques-uns de tes talents.

Premièrement, il montre que tu es capable de terminer un projet dans les temps. Il prouve aussi que tu peux parler d’un sujet sur des pages et des pages en restant cohérentprécis et sans faire de hors-sujet. Les examinateurs voient également que tu peux utiliser des sources de façon ordonnée, fiable et logique, sans avoir recours au plagiat. Et si tu rends un mémoire bien écrit, il prouvera également que tu peux écrire sans faire de fautes !

Certains te diront également que le mémoire est l’occasion de te faire plaisir, en écrivant pendant des semaines sur un sujet qui te passionne. Un conseil : ne choisis pas un sujet qui te passionne trop. Tu risquerais de le détester en passant autant de temps dessus. Enfin, des étudiants n’hésitent pas à placer l’intitulé de leur mémoire sur leur CV, ou à en parler en entretien d’embauche. S’il est directement lié à ce que tu veux faire après tes études, il mettra en avant tes connaissances sur un sujet précis, ce qui peut te démarquer et constituer un atout.