Comment rédiger la conclusion de son mémoire ?
La conclusion du mémoire n’est pas seulement la touche finale de ton travail, c’est aussi son point d’orgue ! Que mettre dans ta conclusion de mémoire ? Comment la rédiger ? Réponses.
Si tu fais des études supérieures longues, tu seras amené à rédiger un mémoire. Si la conclusion du mémoire est la dernière étape de ton travail, elle n’en est pas moins importante. En effet, celle-ci se travaille autant que le reste, d’autant plus que c’est la dernière impression que tu laisseras à ton examinateur. Pour maîtriser la rédaction de cette ultime partie, pose-toi les bonnes questions !
La conclusion, point-clé du mémoire
Tout d’abord, sache que, selon le cahier des charges qui te sera imposé et ton domaine de travail, certains points varient dans la rédaction du mémoire. Cependant, dans tous les cas de figure, la page de est l’une des importantes. Elle doit répondre à différents critères, et être directement liée à l’introduction du mémoire ainsi qu’à sa problématique. Si ce n’est pas le cas, cela veut dire qu’il y a un problème dans ta réflexion !
La fonction principale d’une conclusion est de répondre à la problématique que tu as soulevée en introduction. Les analyses que tu fais dans ton mémoire doivent suivre une certaine logique. Tu as commencé par une problématique générale, tu as tenté d’y répondre par des analyses et des démonstrations… Il s’agit maintenant de rédiger une réponse globale.
Relis entièrement ton mémoire, à tête reposée. Si tout te paraît s’enchaîner logiquement et que tes propos semblent cohérents, tu as réussi ta conclusion.
Questions à se poser pour rédiger la conclusion :
- Quelle a été la finalité de ton travail ?
- Qu’as-tu appris et qu’as-tu démontré ?
- Ce résultat est-il surprenant ? Est-ce une confirmation de l’idée reçue ?
- Comment nuancer ton propos ?
La conclusion du mémoire n’est pas un résumé !
Attention, ta conclusion ne doit pas être un simple résumé de ton mémoire. Comme son nom l’indique, tu devras donner tes conclusions ! Tu dois effectivement reprendre les conclusions tirées de chaque partie, mais tu dois aussi pouvoir déduire une réflexion globale de toutes ces mini-conclusions. Il s’agit de voir plus grand, afin que tous les morceaux du puzzle que tu as mis en place fassent sens ensemble.
Il faut donc que ta conclusion clôture l’intégralité de ton propos, en intégrant des éléments provenant des différentes parties. Attention cependant à ne pas confondre conclusion et résumé.
Une fois la conclusion écrite, améliores-en le style : vérifie la longueur des phrases et précise le vocabulaire, par exemple. Attention également au registre de langue employé : celui-ci doit être adapté au reste du mémoire (ni trop banal, ni trop pompeux).
Une conclusion ouverte ?
Rédige une conclusion intéressante à lire : si elle ne comprend que des banalités et des choses déjà dites dans le développement, cela dévalorisera ton travail. Pense ainsi à terminer sur une ouverture qui permettrait de pousser encore davantage ta réflexion…
Si tu as une idée intéressante qui prolonge ton travail et soulève des questions en lien avec tes conclusions, vas-y ! L’ouverture montre que ta réflexion ne s’arrête pas là, que tu te rends compte que les réponses à ta problématique soulèvent d’autres questions.
En revanche, ne fais pas d’ouverture si tu sens qu’elle est trop faible ou que tu n’as pas d’idée. Le risque étant de finir ton mémoire sur un questionnement faible, qui décrédibilisera ton travail.
Astuce : ta conclusion est-elle efficace ?
Déjà, commence par te relire et modifier toutes tes phrases trop longues ou trop compliquées. Ton lecteur arrive à la fin d’une longue lecture attentive, son attention s’altère, alors ménage-le !
Voici un test pratique pour savoir si ta conclusion de mémoire est efficace et pertinente. Envoies-en deux exemplaires, l’un à une personne qui ne connaît pas du tout le sujet de ton mémoire, l’autre à une autre qui le connaît plutôt bien.
Si ta conclusion est réussie, elle doit parler aussi bien à l’un qu’à l’autre…