5 Questions pièges du Code de la Route
Le code de la route n’est, malheureusement, pas uniquement passé sur l’apprentissage par cœur et la logique : les examens possèdent souvent leur lot de questions pièges qui vous feront grincer dedans. Pour vous y préparer convenablement, en voici 5 exemples qui risquent fortement de tomber…
SOMMAIRE :
- Le piège du “je dois” “je peux”
- La question double
- Le piège dans le rétroviseur
- L’éco-conduite
- L’avertisseur sonore
1. Le piège du “je dois” et “je peux”
Probablement un des pièges les plus fréquents, la subtilité est telle que vous ne comprendrez sans doute pas d’où viens l’erreur si vous n’êtes pas au courant. Vous allez donc avoir une situation donnée, avec plusieurs options possibles, mais vraie question résidera dans le choix du verbe : si on vous demande ce que vous pouvez faire, vous devez répondre en donnant toutes les options autorisées par le code de la route, mais si on vous demande ce que vous devez faire, vous ne devez indiquer que les options obligatoires, que le code de la route vous impose. Repérez donc bien le verbe à chaque question, il joue un rôle conséquent.
2. Le piège de la question double
Il y a un type de question particulier au code de la route, les questions qui proposent deux actions ou réponses avec pour chacune l’option “oui” ou “non”. Le piège de ces questions, c’est qu’elles induisent généralement des biais de confirmation, l’envie de trouver une cohérence logique entre les deux, il est par exemple fréquent de se dire que la réponse est forcément un “oui” et un “non”. Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège : si certaines sont effectivement conçues de cette manière, elles ne sont pas majoritaires et il faut toujours traiter les deux questions séparément, c’est la seule manière de trouver les bonnes réponses.
3. Le piège du détail dans le rétroviseur
Règle de base du code de la route et réflexe à acquérir le plus rapidement possible : cherchez la petite anomalie, la particularité dans chaque rétroviseur. Pour beaucoup de questions, c’est là qu’est le piège : on vous montre une situation, on vous demande ce que vous allez faire, souvent dépasser ou s’engager, et tout à l’air dégagé, tranquille. Le piège est dans les rétroviseurs : souvent, une voiture trop proche ou vous dépassant déjà apparaîtra dans l’un des rétroviseurs, vous empêchant d’effectuer votre manœuvre. Il y aura presque toujours ce piège au code de la route, mais il est facile à déjouer une fois qu’on le connaît.
4. Le piège de l’éco-conduite
La prudence est de mise en conduite, mais l’excès de prudence est sanctionné. Et pour compliquer encore les choses, la conduite écologique s’est aimablement incrustée dans les questions, depuis quelques années. Où est le piège ? Et bien, votre réflexe, dans les situations difficiles, sera souvent de freiner, ralentir, bref de changer votre conduite, souvent de manière brusque. Or, si la brusquerie est déjà une très mauvaise idée au volant, la conduite écologique que le code veut vous inculquer impose aussi de conserver son rythme et d’adapter sa vitesse en douceur. À vous donc d’y penser pour les questions portant sur les changements de rythme : sécurité d’abord, mais écologie ensuite.
5. Le piège de l’avertisseur sonore
Klaxon est un terme plus utilisé au quotidien (et un excellent mot compte triple au scrabble), mais le code de la route utilise bien plus le terme avertisseur. Si vous êtes un citadin habitué à ce bruit et à son usage intempestif, vous risquez de penser que vous pouvez klaxonner facilement, au moindre problème. Or, le code de la route est beaucoup plus restrictif sur ces questions, alors repensez-y à deux fois avant de répondre que vous klaxonnez pour avertir de votre présence ou signaler votre mécontentement, et révisez bien les situations où vous pouvez le faire.