En A, les usagers circulent à bonne distance sans freiner. En revanche, en B, le véhicule arrêté devant le bus laisse un espace libre pour la traversée de piétons. Le bus me masque la visibilité et ne me permet pas de vérifier l’absence de piétons. Je me prépare à freiner avec les doigts sur le levier droit afin d’avoir une conduite préventive et de ne pas me faire surprendre par la présence de piétons.

Le motard n’a pas de carrosserie, il est donc directement soumis aux intempéries. La pluie a un fort impact sur la fatigue, et donc sur la sécurité. S’il n’est pas obligatoire, il est conseillé de porter une combinaison adaptée limitant les effets des intempéries. Ces équipements sont transportés de préférence dans un bagage à moto, et pas dans un sac à dos qui serait très dangereux pour la colonne vertébrale en cas de chute.

Le port d’une combinaison adaptée à la circulation sous la pluie est :

Le transport des équipements se fait de préférence dans :

Lors d’un accident corporel, les forces de l’ordre établissent un procès-verbal afin de déterminer les responsabilités. Il est donc nécessaire de maintenir en l’état les lieux lors d’un accident corporel mais pas matériel.

Il n’y a pas de risque de sur-accident, je maintiens en l’état les lieux lors d’un accident :

Ce feu tricolore a été implanté durant les travaux afin de réguler le croisement par une circulation alternée. Le feu jaune est fixe depuis plusieurs secondes et il est indispensable de s’y arrêter. Des usagers vont arriver à contresens de circulation et le croisement sera impossible et dangereux.

Ce piéton prend une photo depuis le milieu de la chaussée. S’il ne manifeste pas son intention de traverser, je reste très attentif à ses déplacements. Je roule doucement me permettant de m’arrêter si besoin mais je ne m’arrête pas dans la circulation dans ce cas.

Ce piéton manifeste son intention de traverser :

En virage, la tête reste toujours verticale, de manière à conserver une vision optimale vers l’avant, tout en gardant une bonne stabilité. Cette dernière est aussi assurée par la fermeture des cuisses autour de la machine, mais les pointes de pieds écartées ne favorisent pas cette position. De plus, garder les pieds écartés ainsi est dangereux, car ils risquent de heurter le sol et de déséquilibrer le motard.

En virage, la tête reste toujours droite :

Les pointes des pieds sont écartées pour repérer l’inclinaison maximale :

Les pieds sont en « canard », cette position n’est pas adaptée car, dans les inclinaisons, le bout du pied risque de toucher le sol entraînant ainsi le déséquilibre de la moto et un risque de chute. De plus, la pointe du pied vers l’extérieur ouvre aussi l’angle du genou, décollant ainsi les cuisses de la moto.

Cette position aide à garder les cuisses serrées :

La ligne continue indique que le dépassement est interdit. Le motard devant moi dépasse la file de véhicules et son corps est en partie à contresens de circulation. Je n’ai ni le droit de dépasser ni l’espace suffisant pour le faire. Je ne suis pas le motard. La remontée de files ou le dépassement de plusieurs véhicules ne doit pas être confondue avec la circulation inter-files expérimentée sur certaines chaussées à sens unique, sous certaines conditions et dans certains départements.

La remontée de file est expérimentée dans certains départements :

Le gilet airbag est un accessoire de sécurité passive car il réduit la gravité des blessures en cas de choc, notamment celles causées à la colonne vertébrale et aux organes vitaux.

Le gilet airbag est un accessoire de sécurité :

Dans ce virage à gauche, je sors à 75 km/h, vitesse adaptée à la réglementation et à la sortie de ce virage. La trajectoire est à l’extérieure, loin de l’axe médian, elle est bien sécuritaire.

Le dépassement d’un cycliste demande certaines précautions pour garantir sa sécurité. Je réduis la différence de vitesse avec lui, comme ici. Si sa trajectoire n’était pas adaptée, je le préviendrai de mon approche en klaxonnant brièvement hors agglomération à 2 ou 3 secondes avant de le rattraper. Klaxonner maintenant, le surprendrait inutilement et risquerait de provoquer un écart de sa trajectoire.

La conduite se fait trop souvent selon une routine. Dans un dépassement, le motard part du principe que l’autre usager n’entamera aucune manœuvre à cette intersection. Or, l’automobiliste agit aussi selon ses habitudes et peut tourner sans prévenir. C’est pourquoi le motard doit davantage tenir compte d’éventuelles erreurs de la part des autres usagers, et éviter de dépasser aux intersections, même lorsque, comme ici, le dépassement est autorisé.

Dans ce type d’accident, l’erreur du motard est sa croyance en l’absence d’erreur de l’autre :

Si, pour la majorité des usagers, la vitesse n’est pas adaptée à l’abord du virage, alors la signalisation est renforcée. C’est le cas ici, avec le panneau de danger et la ligne de dissuasion. Comme je ne suis pas seul sur la route, je contrôle vers l’arrière avant d’adapter mon allure.

Ce panneau est implanté aux virages où les comportements sont dangereux :

Je contrôle vers l’arrière avant d’adapter mon allure :

Un panneau diagrammatique de carrefour complexe m’a informé que l’axe principal continue vers la gauche. En allant à gauche je n’ai donc normalement pas besoin de l’indiquer. Cependant ce tracé est ambigu, il est donc préférable de clarifier ma direction si un usager est arrêté au STOP. Pour aller à droite, avec ou sans usagers présents, j’ai l’obligation de mettre le clignotant car je quitte l’axe principal.

J’indique obligatoirement mon changement de direction, si je vais en :

Si un usager est à l’intersection, j’indique que je suis l’itinéraire principal :

Le massage cardiaque permet de continuer à alimenter en oxygène les organes de la victime, il peut donc permettre de lui sauver la vie. C’est un geste technique qu’il est recommandé d’apprendre au préalable, lors d’une formation aux premiers secours (PSC1).

Le massage cardiaque peut sauver des vies :

Une formation spécifique est recommandée :

Les piétons ont l’obligation de traverser sur un passage piéton lorsqu’il en existe un à moins de 50 m. Cependant cette dame âgée est sur la route et court un danger. Je m’arrête immédiatement pour que mon gabarit ne la masque pas aux usagers arrivant derrière moi.

Cette dame a l’autorisation de traverser ici :

Le centre de gravité est le point où s’applique les forces dynamiques. Il est situé entre le réservoir et le bloc moteur. En mettant un top-case sur cette moto, le centre de gravité va se déplacer vers l’arrière, en A. Le motard devra en tenir compte, car cela peut générer un louvoiement en ligne droite.

Le chargement de cette moto a déplacé le centre de gravité d’origine vers :

Cette modification influe sur la stabilité de la moto :

Le défibrillateur automatisé externe est un dispositif médical qui détecte automatiquement le rythme cardiaque de la personne. Selon la détection, il empêche son déclenchement si cela ne s’avère pas nécessaire. Son application à une personne qui respire n’est pas utile mais n’est pas dangereux.

Utiliser un défibrillateur automatisé externe sur une personne qui respire encore est dangereux :

Pour négocier des virages en sécurité, il est recommandé de les aborder en se plaçant à l’extérieur, tout en gardant un espace de sécurité avec l’axe médian comme en B. En A, le motard se trouve sur l’axe médian et son corps est à contresens de la circulation d’en face. Ce comportement dangereux est donc interdit.

Il est admis que le corps du motard franchisse l’axe médian de la chaussée :

Le système de silencieux d’un pot d’échappement atténue le bruit du moteur de la moto pour limiter les nuisances sonores. Il est formellement interdit de modifier ou supprimer le silencieux sous peine de s’exposer à une amende de la 4ème classe et une immobilisation de la moto.