La psychanalyse freudienne se présente comme une hypothèse scientifique : elle pose l'existence d'un inconscient en nous qui se manifeste de plusieurs façons (rêve, phobies,...) et qui est à l'origine de différents processus psychiques (censure, refoulement,...).

La psychanalyse freudienne se présente comme :

La formule précise d'Alain est celle de « fantôme mythologique ».<br /><br /> Alain n'est pas du tout convaincu par la thèse freudienne. Il considère que l'inconscient que décrit Freud est incompatible avec la liberté humaine.

Pour le philosophe Alain, l'inconscient décrit par Freud est :

Si tous ces philosophes critiquent l'inconscient freudien, c'est Karl Popper qui accuse la psychanalyse d'être une « fausse science » car elle ne peut pas répondre au critère de « réfutabilité » (on trouve aussi « falsifiabilité » mais c'est une traduction de l'anglais qui n'est pas très pertinente).

La psychanalyse est accusée d'être une « fausse science » par :

Alain considère que le seul vrai inconscient que l'on peut envisager est celui du corps, des mécanismes corporels, comme la respiration, qui ne sont mus par aucune pensée.

Alain considère qu'il n'existe qu'un seul inconscient :

Après avoir organisé le psychisme en trois instances, à savoir l’inconscient, le préconscient et le conscient, Freud remplace, en 1920, cette conception par une autre topique : celle du ça, du moi et du surmoi. Le surmoi correspond en effet aux exigences morales et sociales intériorisées par le sujet.

Les exigences morales et sociales intériorisées par le sujet correspond, dans le topique freudien, au :