Dans les roches magmatiques, des minéraux sensibles aux champs magnétiques (ceux qui contiennent du fer) vont pouvoir s'orienter en fonction du champ magnétique de la Terre. Lorsque le magma cristallise, ces minéraux sont figés et ainsi sont les traces fossiles d'un ancien champ magnétique. Comme celui-ci varie dans le temps, on peut retrouver ces anomalies magnétiques disposées en bandes symétriques et parallèles à la dorsale.

Sont disposées aléatoirement de part et d'autres de la dorsale.

Forment des bandes symétriques entre elles et perpendiculaires à la dorsale.

Correspondent à une fossilisation du champ magnétique (qui change au cours du temps) dans les roches lors de leur cristallisation.

Correspondent à une fossilisation du champ magnétique (qui change au cours du temps) dans les roches lors de leur fusion.

Le point chaud est situé très en profondeur dans le globe et est globalement fixe, mais les plaques lithosphériques se déplacent, donc quand une plaque se déplace, le volcan alimenté par le point chaud va s'éteindre. Puis, la remontée de magma se poursuivant, un deuxième volcan plus jeune se forme juste à côté et ainsi de suite.

Car ils vont engendrer des volcans alignés et d'âge croissant.

Car ils vont engendrer des volcans symétriques par rapport à la dorsale.

Car ils vont engendrer des volcans fixes qui montrent alors le déplacement du point chaud.

Car ils vont engendrer des volcans éteints et d'âge étrangement similaire.

Les points chauds permettent de montrer un mouvement horizontal des plaques :

Les quatre catégories d’éléments qui permettent de montrer la mobilité des plaques sont des mesures GPS qui permettent de connaître la vitesse des plaques et leur direction de manière précise sur quelques dizaines d’années. Sur plusieurs millions d'années, on peut utiliser le volcanisme des points chauds et enfin les sédiments marins et les anomalies magnétiques qui permettent de mesurer la vitesse d'expansion des fonds océaniques.

Points chauds, anomalies magnétiques, la texture des roches

GPS, points chauds, anomalies magnétiques, sédiments océaniques

GPS, sédiments continentaux, anomalies magnétiques

Mesure des altitudes, points chauds, anomalies magnétiques, densité des roches

Différents indices permettent de mettre en évidence la mobilité horizontale des plaques :

Au niveau des dorsales, un fort volcanisme a lieu ; ce qui est observable par une forte libération d'énergie thermique : le flux thermique est important. Il est faible au niveau des zones de subduction où une plaque froide plonge en profondeur ainsi qu'au milieu des plaques, ou dans les zones de cisaillement, où il n'y a pas de volcanisme.

On observe un flux géothermique important :

La vitesse de déplacement correspond à la distance parcourue (ici c'est la distance avec le point où le magma, à l'origine de la roche, a refroidi : donc la distance à la dorsale) divisée par le temps (ici l'âge de la roche) : 120 kilomètres = 1 200 000 centimètres et 4 millions d'années = 4 000 000 ans. Donc, en simplifiant, on a : 1,2/4 , soit 0,3 cm/an.

La vitesse moyenne de déplacement de la plaque, depuis la formation de cette roche dans le rift est de 4,80 cm/an.

La vitesse moyenne de déplacement de la plaque, depuis la formation de cette roche dans le rift est de 0,3 cm/an.

La vitesse moyenne de déplacement de la plaque, depuis la formation de cette roche dans le rift est de 48 cm/an.

La vitesse moyenne de déplacement de la plaque, depuis la formation de cette roche dans le rift est de 300 cm/an.

Pour une roche du fond océanique, datée de 4 millions d'années, et située à 120 km de la dorsale :