Selon Auguste Compte, l'esprit humain suit un progrès : il passe d'abord par l'état théologique (la cause se trouve en des agents supérieurs doués de volonté), l'état métaphysique (croyance en des entités ou des valeurs absolues comme la vertu), et enfin l'état positif qui abandonne la question du « pourquoi » pour s'intéresser au « comment ».

C'est une philosophie qui invite à cueillir le jour présent sans se soucier du lendemain (carpe diem).

Cela correspond à avoir une attitude positive dans la vie.

C'est un système philosophique développé par Auguste Comte et qui se base sur les connaissances qui découlent directement de l'expérience, sans aucune métaphysique.

C'est un courant littéraire et artistique qui découle du romantisme.

Du latin progressus, « marche en avant, avancée », le progrès peut prendre le sens moral et plus métaphorique d'une amélioration, d'un acheminement vers la connaissance et la vertu. Il est alors un jugement de valeur.

Emprunté au latin progressus, « marche en avant, avancée », dérivé de progredi, « aller en avant, s’avancer »

Dérivé du latin degressus, participe passé de degredi, « descendre de »

Dérivé du latin producere, « conduire, mener en avant ; développer, faire grandir ; produire »

Emprunté au latin probabilis, « digne d’être loué ; probable, vraisemblable », lui-même dérivé de probare, « trouver bon, approuver »

Quelle est l'étymologie du mot « progrès » ?

L'Esquisse de Condorcet exprime une idéologie du progrès humain. Elle se termine par l’évocation de « nos espérances sur l’état à venir de l’espèce humaine », qui « peuvent se réduire à ces trois points importants : la destruction de l’inégalité entre les nations ; les progrès de l’égalité dans un même peuple ; enfin, le perfectionnement réel de l’homme ».

Le Mythe du progrès, de G. H. von Wright

Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, de Condorcet

Peut-on ne pas croire ? de Jacques Bouveresse

L'Homme qui plantait des arbres, de Jean Giono

Quelle œuvre célèbre soutient le progrès de l'esprit humain ?

Dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité, Rousseau soutient que c'est la civilisation et la modernité qui sont responsables des inégalités parmi les hommes. Il imagine une fiction historique dans laquelle les hommes, à l'état de nature, seraient encore libres et égaux.

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes

Les Rêveries du promeneur solitaire

Dans quelle œuvre Rousseau remet-il particulièrement en question les progrès techniques de la civilisation ?

Dans son ouvrage Race et Histoire, Claude Lévi-Strauss combat l'idée qu'il y aurait un rapport de supériorité ou d'infériorité entre les cultures humaines. Il n’existe pas de race humaine au sens biologique : une grave confusion consiste à fusionner la notion biologique de race et la notion sociologique de culture.

Quel anthropologue soutient que les peuples dits primitifs ne sont pas moins évolués ?