La division horizontale du travail est la fragmentation de la production en une suite de tâches simples que l'ouvrier va répéter à l'infini. Tandis que la division verticale du travail est une séparation stricte entre les pensants (travail intellectuel) et les exécutants (travail manuel).

Quels sont les deux grands principes du modèle d'organisation taylorien ?

La recomposition des tâches est un dépassement des tâches simples et répétitives à l'infini que l'ouvrier faisait. Le travail des ouvriers monte en gamme et gagne en intérêt et complexité. 
Les ouvriers, qui étaient de simples exécutants, participent aux réflexions et aux décisions de l'entreprise. La frontière entre les cols bleus (les ouvriers) et les cols blancs (les ingénieurs) n'est plus aussi nette. 
La flexibilité renvoie à la polyvalence des travailleurs, c’est-à-dire à leurs capacités à effectuer différents types de tâches : conception, dépannage, maintenance, ainsi que le contrôle de la qualité des productions. Cela implique qu’ils soient capables de changer de poste. Le travail devient moins monotone et plus intéressant.

Une division verticale du travail renforcée

Le travail de l’ouvrier est découpé en tâches élémentaires, simples, répétitives et cadencées pour limiter au maximum les temps morts (flâneries). 
Pour inciter les travailleurs à être productifs, leur rémunération est directement liée à leur rendement.

Il est développé au XXe siècle et mis rapidement en application dans le monde du travail en Europe.

Le modèle de production taylorien explique la croissance des Trente Glorieuses avec l'embauche de nombreux travailleurs peu qualifiés, d'importants gains de productivité. Le rejet du taylorisme intervient au tournant des années 1970 et plus précisément à partir des évènements de mai 1968.

Seconde moitié du XVIIe siècle

Seconde moitié du XVIIIe siècle

Seconde moitié du XIXe siècle

Seconde moitié du XXe siècle

De quand date le modèle d’organisation post-taylorien ?