I. Les moteurs synchrones ou à courant continu
1) Le modèle électrique
Pour effectuer des calculs dans les circuits, on utilise un modèle électrique équivalent d’un moteur à courant continu, où :
- R est la résistance interne, en ohm (Ω) ;
- E est la force électromotrice (fem) en volt (V).
Pour calculer la tension en sortie du moteur, on utilise la formule suivante :
UAB = E + R × I.
2) La plaque d’identification
Une plaque de moteur à courant continu (MCC) porte généralement les mentions :
- courant continu ou direct current (DC) ;
- induit (partie mobile).
3) La fréquence de rotation
La fréquence de rotation n d’un MCC, exprimée en tours par minute (tr/min), dépend de sa tension d’alimentation U et de la charge à entrainer. Sans charge, à vide, il y a proportionnalité entre la fréquence de rotation et la tension U : n = k × U.
II. Les moteurs asynchrones
1) La plaque d’identification
Les mentions caractéristiques d’une plaque d’un moteur asynchrone sont :
- MAS (moteur asynchrone) ;
- 3 ~/Ph (3 tensions sinusoïdales ou phases) ;
- Δ (montage triangle) ou Y (montage étoile) ;
- alternative current (AC).
2) La fréquence de rotation
La fréquence de rotation n (tr/min) d’un moteur asynchrone dépend de sa fréquence d’alimentation f.
III. Le bilan des puissances
La puissance utile (mécanique) fournie par un moteur correspond à la puissance électrique absorbée par celui-ci, à laquelle on retranche toutes les pertes d’énergie propres au fonctionnement du moteur (effet Joule, frottement, etc.). Inversement, on a donc :
Puissance électrique = puissance mécanique + somme totale des pertes.